Ce ne sont pas moins de 20 minutes mais deux longues heures après de nombreux appels téléphoniques pour qu’enfin les agents de la police nationale se rendent sur place. Dans un document mis en ligne par Valeurs Actuelles écrit par la maire du Vème, Florence Berthout, au préfet de police, y est pointé le temps sidérant et anormal entre le moment où l’alerte est donnée par les premiers témoins et le moment où les forces de police ont été en mesure de répondre à ce problème.
Il s’agirait certainement d’un acte terroriste en vue de tuer des français. Dans la voiture ont été retrouvé 7 bonbonnes de gaz dont 6 pleines et un carnet de note en arabe. Il pourrait également s’agir d’un test pour chronométrer le temps de réponse des forces de police, stationnées à quelques secondes de la zone concernée, dans la Préfecture de Police et également à quelques secondes du RER Saint Michel. L’une des personnes interpellées est une femme fichée S favorable. Tous sont favorables aux thèses d’ISIS.
On est manifestement très loin de la communication mise en place par Bernard Cazeneuve. Pourtant, le ministre de l’intérieur avait promis qu’en cas de terrorisme les forces de police seraient présentes en moins de 20 minutes. Cela n’est manifestement pas le cas. C’est un fait extrêmement grave d’autant plus que ce quartier est entouré par plusieurs commissariats. En toute logique de nombreux hommes sont sur place prêts à intervenir en moins de 5 minutes.
Que s’est-il passé pour que la police n’intervienne pas dans les minutes qui suivent alors que l’Hotel de Police est situé à coté ?
Il y a quelques semaines, nous apprenions que plusieurs agents de la gendarmerie étaient suspectés au minimum d’une connivence intellectuelle avec les terroristes camés de l’état islamiste. Ces révélations n’avaient pas étonné les spécialistes du terrorisme. Ils avaient expliqué que désormais toute la société était concernée par la présence de fascistes islamistes et que dans ces conditions aucun corps de métier n’était épargné, y compris donc l’armée.
Dans ces conditions, l’IGPN doit être saisi pour faire la lumière sur la façon dont ont été gérés ces signalements. Dès le premier appel, il a été précisé que la voiture était stationnée à l’arrêt dans une zone interdite aux véhicules, n’avait pas de plaque minéralogique, que les feux de détresse étaient allumés et qu’il y avait une bouteille de gaz à coté.
Il devient urgent que les français prennent conscience que la police ne sera jamais sur place en moins de 20 minutes (ici plus d’une heure quarante après) et réfléchissent aux différents moyens pour assurer leur survie. On touche là aux limites de l’action de la force publique.
Pour rappel, il aura fallu plus de trois heures pour que la police intervienne au Bataclan. Manifestement, les faits démontrent l’incapacité des forces de police à répondre rapidement aux affaires liées au terrorisme, y compris quand un commissariat se trouve à quelques secondes de la zone concernée.
@ Sébastien COLIN pour Europe Israël News.