Un militaire tunisien a ouvert le feu sur ses camarades, ce lundi, dans une caserne située près du parlement à Tunis. Huit militaires sont morts dans la fusillade, dont l’assaillant, en proie à des problèmes «psychologiques».
Une sanglante fusillade a éclaté lundi matin dans la caserne militaire Bouchoucha, située à proximité du musée du Bardo, qui avait déjà été attaqué en mars dernier.
Un caporal a tué lundi sept camarades avant d’être lui-même abattu.
<iframe frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ src= »//www.dailymotion.com/embed/video/k4elaL2D4ef15zbiKSh » allowfullscreen></iframe><br /><a href= »http://www.dailymotion.com/video/k4elaL2D4ef15zbiKSh » target= »_blank »>Tunisie : un militaire abat sept de ses camarades</a> <i>par <a href= »http://www.dailymotion.com/leparisienAFP » target= »_blank »>leparisienAFP</a></i>
Par ailleurs «dix militaires ont été blessés, un étant dans un état grave», a précisé le porte-parole du ministère, Belhassen Oueslati.
L’assaillant «a attaqué un collègue avec un couteau et a pris son arme puis a tiré sur ses camarades qui étaient en train de saluer le drapeau», a dit Belhassen Oueslati. Le militaire «avait des problèmes familiaux et psychologiques» et pour cette raison il avait été «interdit de port d’armes» et «transféré à un poste non sensible», a-t-il encore expliqué en évoquant un «acte isolé». «Les investigations vont montrer s’il s’agit d’un acte terroriste ou pas», a-t-il ajouté.Plus tôt, le ministère de l’Intérieur avait pourtant exclu la piste d’un attentatjihadiste.
De nombreuses ambulances s’étaient rendus sur place au moment de l’incident, laissant augurer un lourd bilan.Le bâtiment concerné abrite notamment les «Tigres noirs», les agents de la Brigade antiterrorisme tunisienne (BAT).
