Selon l’Agence juive, la communauté juive de Damas ne compterait plus qu’une vingtaine de membres
Une mère et sa fille ont émigré de Syrie vers Israël l’an dernier avec l’aide de l’Agence juive, selon un rapport publié par le journal Ma’ariv vendredi après que l’information a été autorisée à la publication.
Elles vivent aujourd’hui dans un centre d’intégration dans le sud d’Israël.
La demande d’alyah (immigration vers Israël) de l’autre enfant de la même mère a été rejetée. La jeune fille s’est convertie à l’Islam après avoir épousé un homme musulman. Selon une source proche du dossier, la jeune femme n’a pas obtenu l’autorisation de l’Etat d’Israël car la loi du retour ne reconnaît pas le droits des Juifs qui se convertissent à une autre religion à obtenir la citoyenneté israélienne.
En vertu de la loi du retour, les Juifs du monde entier sont en droit de vivre en Israël et d’obtenir la citoyenneté. En 1970, la loi a été étendue aux individus d’origine juive, ainsi qu’à leurs conjoints.
Selon l’Agence juive, il ne reste plus qu’une vingtaine de Juifs à Damas, la capitale syrienne, qui jusqu’à présent n’ont pas souhaité partir pour Israël. En juillet, une grande famille juive de Syrie avait également fui vers Israël.
A l’exception de l’Iran, il ne reste aujourd’hui que très peu de Juifs vivant dans les pays du Moyen-Orient : six à Bagdad, quelques-uns dans la province du Kurdistan et moins d’une centaine au Yémen.
L’Iran abrite près de 20 000 Juifs, qui ont la possibilité de voyager et de partir s’ils le souhaitent.
La prise de pouvoir par la milice chiite des Houthis soutenue par l’Iran dont la devise est « Mort à l’Amérique, mort à Israël » inquiète les derniers Juifs du Yémen. La moitié de la communauté juive yéménite vit dans un complexe sous surveillance à proximité de l’ambassade américaine dans la capitale Sanaa. Les Juifs du Yémen sont régulièrement la cible d’attaques par des groupes musulmans, chiites et sunnites.