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Un rapport de plus et une nouvelle tartuferie à l’égard d’Israël

Le Hamas a peu péché, l’Etat juif a beaucoup failli : telles sont les conclusions de l’enquête du Conseil des droits de l’homme qui poursuit sa traque de la démocratie israélienne.

Le nouveau rapport de la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme (CDH) sur la guerre de Gaza est fidèle aux précédents. Israël est responsable du conflit. Celui-ci a pour origine l’occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

Gaza est libre depuis 10 ans et le blocus qui a suivi est dû aux attaques incessantes du Hamas contre l’Etat juif ? Celui-ci a fini par intervenir après les centaines de roquettes tirées sur sa population ? Cela n’intéresse pas grand monde, et surtout pas les auteurs du rapport. Celui-ci admet tout de même que le Hamas a pu se rendre responsable de crimes de guerre, mais il a tant de compréhension ! Se cacher dans la population pour tirer des missiles par exemple, s’explique tout simplement par la densité qui règne à Gaza.

Israël a refusé de participer à cette mascarade et il était absent lundi au débat de l’ONU. Preuve indubitable de sa culpabilité ?

Comme à chaque épisode, les pays arabes qui font la pluie et le beau temps au CDH décident en coulisse du choix du président, l’un de leurs partisans. Cette fois-ci, le président nommé s’appelait William Schabas, pro-palestinien notoire, qui a rempli un mandat rémunéré pour l’Organisation de libération de la Palestine. C’était un peu gros. Grâce à l’action de la minuscule et formidable ONG UN Watch, Schabas a dû démissionner. Il tout de même sévi durant six mois sur les neuf qu’a duré l’enquête.

On se souvient que le rapport Goldstone avait le même genre de président, et que c’est l’auteur lui-même qui par la suite avait regretté le contenu unilatéral de ses accusations.

« Quel Etat accepterait de « collaborer » après avoir été condamné depuis 2006 par 61 résolutions du CDH contre 55 pour le reste du monde ? »

Quel Etat accepterait de « collaborer » après avoir été condamné depuis 2006 par 61 résolutions du CDH contre 55 pour le reste du monde ? Des dictatures féroceséchappent à toute mise en cause. La prochaine, contre Israël, est sous toit.

Un riche rapport sur le conflit, Filling in the Blanks, a été rédigé par NGO Monitor et UN Watch qui contrebalance heureusement celui du CDH.

Une rente à vie grâce aux tueurs

La construction de tunnels destinés à permettre des meurtres en série n’émeut pas plus les auteurs du rapport. Les efforts déployés par l’armée pour éviter au maximum des morts civils, ce qu’aucune autre armée au monde n’a fait dans un conflit, ne comptent pas. Au final, ils espèrent avoir produit de quoi faire condamner Israël pour crimes de guerre.

Combien de résolutions pour condamner les pratiques de l’Autorité palestinienne qui considère les auteurs d’assassinats, par exemple celui dont ont été victimes trois adolescents en juin 2014, comme des martyrs ? Une autorité qui paie des rentes à vie aux familles des tueurs. Combien de résolutions ont blâmé les exécutions sommaires des tyrans de Gaza ? Les invraisemblables discriminations à l’endroit des Palestiniens dans les pays arabes ? Des Palestiniens confinés depuis 1948 dans des camps afin que se reproduisent les « réfugiés » de génération en génération. Les responsables de l’UNRWA –un Suisse actuellement- financent sans ciller ces discriminations.

Et pendant ce temps, les boycotteurs d’Israël réussissent avec un succès croissant à établir dans les pays européens (ailleurs c’est fait) un véritable apartheid à l’endroit des Israéliens et de leurs entreprises. Et des artistes qui se produisent en Occident. Intimidations, menaces et harcèlement sont leurs moyens favoris.

La situation est surréaliste

L’AP comme le Hamas entendent instaurer après la « libération » un Etat islamique sur « toute la Palestine ». La vision de cet Etat par la population est très proche de celle des Talibans, une enquête l’a révélé. Peut-on s’étonner dans ces conditions que de plus en plus de Gazaouites adhèrent à l’Etat islamique qui tente de prendre le pouvoir dans leur enclave ?

Si Israël, seule démocratie de la région, disparaissait au profit d’une théocratie islamiste, que feraient les amis des Palestiniens qui ont toutes les cartes en mains pour connaître la nature des pouvoirs qu’ils soutiennent ? Rien. Ils regarderaient leur œuvre sans l’ombre d’un regret, comme ils le font depuis des décennies face aux dictatures qu’ils ont contribué à créer.

Mireille Valette
Mireille Valette

© Mireille Valette

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