Israël a dénoncé lundi la « partialité » du
Conseil des droits de l’Homme de l’ONU après la publication d’un rapport
concluant à de possibles crimes de guerre de sa part ainsi que de la part des
groupes armés palestiniens.
Israël est en train d’étudier ce rapport, a indiqué le ministère israélien
des Affaires étrangères dans un communiqué, mais « ce rapport a été commandé
par une institution notoirement partiale (et) a reçu un mandat ouvertement
partial ».
« Tout le monde sait bien que les motivations politiques et les failles
morales ont entaché dès le départ l’intégralité du processus qui a conduit à
la production de ce rapport », a ajouté le porte-parole des Affaires étrangères
Emmanuel Nahshon.
Le mandat confié à la commission d’enquête qui a élaboré ce rapport
« présumait Israël coupable dès le départ et (le) président initial (de la
commission) William Schabas a été contraint de démissionner à cause d’un
conflit d’intérêts criant qu’il avait tu aux Nations unies », a affirmé le
porte-parole.
Le conflit d’intérêts porte sur un avis juridique que M. Schabas avait
rédigé en 2012 pour l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Il
avait été été rétribué 1.300 dollars.
« Il est regrettable que le rapport ne reconnaisse pas la différence
profonde entre le comportement moral d’Israël pendant l’opération Bordure
protectrice et les organisations terroristes qu’il a affrontées », a ajouté M.
Nahshon.
Bordure protectrice est le nom de l’offensive lancée en juillet 2014 par
l’armée israélienne dans la bande de Gaza contrôlée par l’organisation
islamiste Hamas.
lal/cbo