Jérusalem, 20 août 2015 (AFP) – Quatre roquettes tirées du côté syrien du
plateau du Golan sont tombées jeudi en Galilée, dans le nord d’Israël et sur
la partie du Golan occupée par Israël, sans faire de victime, a indiqué
l’armée israélienne.
Selon des sources sécuritaires, les projectiles ont provoqué deux débuts
d’incendie.
On ignore les auteurs et les raisons de ces tirs. Leur portée ainsi que
l’envoi de quatre roquettes diminuent la probabilité qu’il s’agisse de
projectiles échangés dans le conflit syrien et passant par inadvertance côté
israélien, comme cela arrive fréquemment.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la
Défense Moshé Yaalon ont effectué mardi une tournée d’inspection dans le nord,
toujours sous haute surveillance en raison de la présence du mouvement armé
libanais Hezbollah de l’autre côté de la frontière avec le Liban et de la
guerre civile en Syrie.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu’il a
annexés en 1981, tandis qu’environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.
L’annexion par Israël est jugée illégale par la communauté internationale.
Bien qu’Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre, la
ligne de cessez-le-feu était considérée jusqu’à présent comme relativement
calme depuis l’armistice de 1974. Les tensions se sont toutefois accentuées
avec le début de la guerre en Syrie en 2011.
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