Comment les grandes puissances de ce monde peuvent-elles rester indifférentes
devant l’horreur qui, au quotidien, gagne du terrain au Proche-Orient ? Comment le
monde peut-il à ce point fermer les yeux, devenir sourd et aveugle à ce qu’il se
passe en Irak et en Syrie. L’Etat islamique avance, semant la mort, la torture, la
destruction sur son passage. Palmyre, antique joyau vient de tomber. Et personne ne
bouge !
On aura bien entendu geindre la Présidente de l’UNESCO, qui s’est fendue de
quelques phrases fatalistes sur le sujet. Ah oui, un vestige précieux du passé risque
de disparaître, nous a-t-elle informés. Se battre, lutter, intervenir ? Pour quoi faire !
Alors que l’on peut constater avec défaitisme. Doit-on s’étonner d’une telle lâcheté
des grandes puissances à l’égard du patrimoine culturel de l’humanité, quand on sait
que l’humanité même n’intéresse personne ? Car avant de protester pour de la
pierre, fut-elle infiniment précieuse, encore aurait-il fallu hurler et se battre pour les
peuples que les bourreaux de Daesh massacrent sans pitié. Pourquoi a-t-on
abandonné les Chrétiens d’Orient à leur triste sort ? Pourquoi tant d’indifférence face
à la souffrance de tous ceux victimes, ici ou là-bas, de la barbarie engendrée par la
folie islamiste ?
En d’autres temps, il n’a fallu que trois semaines et une opération, « Tempête du
Désert », pour qu’une coalition de pays arabes et occidentaux vienne à bout de
l’armée de Saddam Hussein. Le président de l’époque s’appelait George H. W.
Bush.
Que fait Barack Obama ? Rien, si ce n’est laisser la gangrène s’installer. Ah si, il est
vrai qu’il a de quoi s’occuper : il faut dire que négocier avec l’un des pays les plus
dangereux au monde, grand argentier du terrorisme international, l’Iran, un accord
sur le nucléaire civil lui donne du tracas ! Du coup, il est prêt à céder sur tous les
tableaux, pourvu que le dossier soit traité. Et tant pis si cela doit menacer la sécurité
des pays voisins, comme l’Arabie Saoudite, celle d’Israël et accessoirement celle du
monde !
Sur la scène internationale, la politique de M. Obama se résume à une seule ligne de
conduite : permettre aux Jihadistes de tous bords de batifoler comme bon leur
semble, aider autant que faire se peut l’anarchie à s’installer ! On en viendrait
presque à regretter ce bon vieux Khaddafi. Et voilà que, comble de l’ironie, on finit
par trouver que le dictateur Bachar El Hassad a des qualités humaines, comparé à
ces monstres sans foi ni loi ! Car Allah, bien sûr, n’a rien à voir avec ces fous
sanguinaires !
C’est aux portes d’Israël, que se joue ce conflit où le bien et le mal sont, plus que
jamais, difficiles à identifier. Quelle sera, dans les jours, les mois, les années à venir,
la position des Etats-Unis envers son allié naturel au Proche-Orient ? Quelle
confiance peut-on leur accorder ?
Les Etats du Golfe l’ont bien compris : la confiance dans les promesses d’Obama a
ses limites, le dossier iranien le leur a prouvé. C’est sans doute pour cela qu’ils ont
préféré acheter des Rafales à la France, plutôt qu’enrichir l’industrie militaire
américaine.
Quant à l’Etat hébreu, il n’a, comme d’habitude, pas d’autre choix que de faire
cavalier seul contre ses ennemis, d’avancer ses pions de façon stratégique et
d’analyser les événements au jour le jour…
Depuis 1948, date de la création de l’état d’Israël, les juifs n’ont dû leur salut qu’à
leur courage et à leur foi en D. Quoi qu’il advienne, ils feront face !
Am Israel Hai
Alain Sayada
Cela devrait vous arranger puisque le monde ferme les yeux sur le terrorisme d’état que vous pratiquez contre les palestiniens.