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Première étape à Avignon des états généraux contre la radicalisation islamiste

Paris, 18 juin 2014 (AFP) – Une cinquantaine de responsables religieux du sud-est ont participé à Avignon mercredi à la première étapes des états généraux contre la radicalisation islamiste, proposant plus de concertation entre imams pour lutter contre les dérives.
Cette première rencontre d’imams et d’aumôniers musulmans organisée par l’Union des mosquées de France (UMF) sera suivie d’au moins cinq autres rassemblements régionaux dans le sud-ouest, le centre-est, le Nord, l’ouest puis l’est. Puis, une synthèse nationale proposera un plan d’actions à
l’automne.
Parmi les pistes évoquées mercredi, figure notamment la création de conseils régionaux. Cet espace de réflexion et de formation permettrait aux responsables religieux d’agir collectivement et de porter un message commun, notamment lors du prêche du vendredi auquel assiste un million de musulmans chaque semaine, selon le président de l’UMF, Mohammed Moussaoui.
Si l’imam leur dit « vous avez la responsabilité d’être des relais et de
veiller autour de vous à ce qu’il n’y ait pas des jeunes perdus » et
« sensibilise ce million de personne à être vigilantes et attentives à ce qui se fait autour d’elles va forcément épargner certains jeunes », a-t-il dit.
« Les imams sont en train de se mobiliser pour contrer ce phénomène qui porte atteinte à l’image de l’islam et des musulmans, ça ne dédouane pas l’ensemble des musulmans à être acteurs, par l’éducation de leurs propres enfants, par le dialogue et la discussion avec les jeunes », a estimé M. Moussaoui.
« Les musulmans doivent agir pour empêcher cette manière de défigurer l’image de l’islam et des musulmans », a-t-il ajouté.
Pour atteindre les jeunes tentés par le radicalisme qui ne fréquentent pas les mosquées, M. Moussaoui envisage de créer des partenariats avec les associations sportives, culturelles et de quartier.
« On vient de lancer une dynamique, on est conscients qu’on n’a rien résolu mais on a fait un premier pas « , a conclu le président de l’UMF.
La tenue de cette série de réunions avait été évoquée par l’UMF le 2 juin, au lendemain de l’annonce de l’interpellation de Mehdi Nemmouche, le jeune Français auteur présumé de la tuerie du musée juif de Bruxelles.

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