Dans le centre nucléaire Dimona fortement sécurisé, l’on trouve quasiment les mêmes machines d’enrichissement de l’uranium que dans le centre nucléaire iranien Natans.
Le mystérieux virus informatique Stuxnet, qui avait réussi, fin de l’année dernière, a paralysé en grande partie des installations atomiques iraniennes, a été mis au point et testé par Israël et les Etats-Unis dans le centre nucléaire Dimona ultra-protégé dans le désert de Negev, dans le sud d’Israël. Voilà ce qu’on peut lire dans le New York Times.
A Dimona, l’on trouve quasiment les mêmes machines d’enrichissement de l’uranium que dans le centre nucléaire iranien Natans. “Pour tester le virus, il faut connaître les machines”, déclare un expert atomique américain dans le New York Times. “Israël a expérimenté le ver. Voilà pourquoi ce dernier est si efficace”, ajoute-t-il.
L’Iran avait reconnu en octobre dernier que des milliers d’ordinateurs avaient été contaminés par le virus. Selon le journal américain, Stuxnet avait paralysé un cinquième des installations atomiques iraniennes. (Source: Belga)
ISRAELVALLEY PLUS.
La centrale de Dimona est la centrale nucléaire du complexe nucléaire israélien situé dans le désert du Néguev, à 13 km au sud-est de Dimona et à 20 km à l’ouest de la Mer Morte, à 25 kilomètres à l’ouest de la Jordanie, à 75 kilomètres à l’est de l’Égypte, et à 85 kilomètres au sud de Jérusalem. Le site comprend non seulement une centrale nucléaire, mais encore d’autres installations essentielles au développement du programme nucléaire israélien.
En Israël, le nucléaire militaire est un tabou qui relève plus de la doctrine stratégique que du secret technique. En dépit du témoignage de Mordechai Vanunu en 1986, le site est officiellement toujours demeuré secret.