Il y a quelques semaines, le gouvernement belge a engagé une équipe d’experts de la sécurité israélienne pour inspecter les mesures de sécurité à l’aéroport de Zaventem.
Cette entreprise a remis au gouvernement une liste de recommandations urgentes, mais rien n’a été fait à ce sujet, indique le site israélien DEBKAfile, qui se spécialise dans tout ce qui concerne la sécurité.
Selon le site, les terroristes avaient l’intention d’organiser un massacre, mais ils n’ont pu réaliser que la première partie de leurs plans.
Les Israéliens ont été surpris par la faiblesse des mesures de contrôle des passagers à l’aéroport de Charleroi (Brussels South Charleroi Airport), qui est, selon eux, “une porte ouverte” pour les terroristes. Les passagers avec des vols de correspondance vers l’aéroport de Zaventem ne faisaient l’objet d’aucune fouille.
Non seulement Zaventem est vulnérable à l’infiltration de terroristes, mais le second aéroport de Bruxelles, Charleroi l’est aussi. Il est également le terminus des vols à destination et en provenance de l’Algérie, de la Turquie et de la Tunisie.
Le 29 Février, les forces de sécurité de l’UE ont appelé à un durcissement immédiat des mesures de sécurité dans les aéroports belges et aux frontières, qui offraient un accès sans entrave aux terroristes et qui ne disposaient pas des structures nécessaires pour la vérification des passagers, écrit DEBKAfile.
Les Israéliens n’ont pas été les seuls à faire ces recommandations d’améliorations urgentes de sécurité au cours des dernières semaines, et pourtant le 22 mars, aucune de ces recommandations n’avait été prise en compte. Selon DEBKAfile:
“L’Etat islamique, qui a approuvé cette opération, avait envisagé une atrocité bien pire. Cela est attesté par la découverte de 3 sacs contenant des kits identiques d’armes à feu et de munitions, une ceinture de bombe, 2 fusils automatiques AK-47, des grenades à main et des magasins, tous intacts et inutilisés.
Ces kits avaient été dissimulés à l’avance, prêts à être utilisés pour cibler les personnels de secours, les équipes de soins, les forces de sécurité et les autres équipes de premiers secours. (…) Quand les enquêteurs ont examiné les fusils automatiques, ils ont découvert que quelqu’un s’était servi de l’un d’eux mais qu’il s’était enraillé. Cela pourrait expliquer pourquoi la seconde partie du plan des atrocités à l’aéroport de Bruxelles, le méga-massacre, a été stoppé”.
Des centaines de professionnels de la sécurité et des soins d’urgence ont évité de justesse de se retrouver piégés dans les 3 directions par des tirs nourris”.
Avec Express – JSSNews -Israel Actualites.tv