Jean-Frédéric Poisson est dans le collimateur de la commission d’organisation de la primaire à droite. En cause, des propos tenus par le candidat dans Nice-Matin, mercredi 19 octobre. « La proximité de Mme Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France », déclare-t-il dans les colonnes du quotidien régional.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s’est dit »consterné » par ces « propos abjects ». Son président, Francis Kalifat, estime dans un communiqué qu’ »au-delà de leur caractère insidieusement antisémite, ces propos relèvent des thèses conspirationnistes dont on sait qu’elles sont le fond de commerce des extrémistes les plus violents ». Et qu’avec cette déclaration, « Jean-Frédéric Poisson s’est placé en dehors du cadre de la primaire de la droite et du centre », s’installant « aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné, dont il épouse les thèses ».