Des centaines de personnes ont accompagné vers leur dernière demeure hier soir, les 4 enfants et leur mère, qui a mis fin à ses jours, après avoir vraisemblablement tué ses 4 filles. Le père, seul survivant de cette famille francophone de Jérusalem qui avait réalisé son Alyah il y a 13 ans, a assisté à l’enterrement et a prononcé une oraison funèbre déchirante : « D-ieu a donné D-ieu a repris, mais que reprend-il, des petits enfants ? »
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a également prononcé quelques mots : « Un deuil éprouvant touche Jérusalem ainsi que l’ensemble du pays. Nous ne trouvons pas les mots qui consoleront. Nous sommes ici pour vous entourer, vous aimer et vous aider, vous la famille, à tenir le coup ».
Le père a finalement accepté qu’une autopsie partielle soit pratiquée sur ses deux filles ainées, sur lesquelles des signes de violences avaient été trouvés. La police voulait déterminer si les fillettes (âgées de 11 mois à 11 ans) avaient été étranglées avant qu’un incendie ne se déclenche sur l’un des matelas de la chambre où elles avaient été enfermées. Il semblerait que la mère, prise d’un accès de folie, ait effectivement étranglé ses enfants avant de déclencher un incendie.
L’avocat du père a déclaré que ce dernier savait que sa femme traversait une période difficile après la naissance de leur petite dernière. Un « babyblues » qui avait entrainé une dépression mais rien ne pouvait à ce stade laisser supposer que la mère deviendrait dangereuse pour ses propres enfants.
Le père, est brisé, selon son avocat, « il demande en permanence où se trouve sa famille. Il est actuellement entouré par ses parents venus de France, ainsi que par son frère, ses amis et des travailleurs sociaux. « Il parle à peine, pleure en permanence et réclame ses enfants », a indiqué un proche.