Dimanche, Jeremie D., l’un des commandants du « Dôme de fer », m’a appelé. C’était mon élève il y a environ six ans. J’étais content qu’il appelle.« Où pouvons-nous étudier la Torah à Ramat Gan ? », demanda-t-il, et je me demandais ce qu’il s’était passé car il était très loin de la pratique de la Torah et des Mitsvot.
« Je vais être libéré dans quelques mois, et je veux commencer à étudier dans une Yéchiva. J’ai vu D.ieu de mes propres yeux ! », dit-il, ni plus ni moins.
Je lui ai alors demandé ce qu’il s’était passé.
« Un missile est sorti de Gaza. Grâce au « dôme de fer » spécial avec ses calculs précis, nous savons où le missile va tomber à un rayon de 200 mètres. Ce missile allait atterrir sur les grandes Tours Azrieli, sur le campus, ou sur les voix ferrées. Comment peut-on ne pas faire attention à cela, des centaines de personnes peuvent perdre la vie ! Nous envoyons un premier missile d’interception, manqué. Un deuxième missile, manqué, un troisième – manqué. Cela se produit très rarement. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a eu que deux cas comme ça. J’étais sous le choc. Il nous restait quatre secondes avant qu’il n’y ait plus de chemin de retour et que le missile tombe. Nous avions déjà prévenu les services d’urgence – Maguen David Adom, la Police et les pompiers d’aller sur place. La procédure d’urgence d’attentat massive avait été activé », racontait-il sans s’interrompre pendant que j’écoutais.
« Tout à coup, sans aucune planification préalable du système « Dôme de fer » (qui calcule les rafales de vent possibles etc.), un vent de l’est est arrivé – un vent fort dont nous n’avons pas la moindre idée d’où il est venu, et a renvoyé le missile vers l’ouest, dans la mer. Nous étions tous sous le choc. Je me suis levé et j’ai crié : « Il y a un D.ieu !! Il y a un D.ieu !! Il y a un D.ieu !! ». »
« J’ai vu ce miracle de mes propres yeux. On ne me l’a pas raconté, on ne me l’a pas rapporté. J’ai vu la main d’Hachem taper dans le missile vers la mer ! Bien évidemment, cela n’a pas été rapporté pour des questions de sécurité (c’est pour cela que la date n’est pas mentionnée), mais il est suffisant de voir les miracles que l’on peut voir avec ses yeux dans des terrains construits pour comprendre qu’il y a un D.ieu », dit-il. « J’ai couru chez l’un des soldats religieux, et j’ai demandé de mettre les Téfilines. »
« J’ai pris sur moi de commencer à respecter le Chabbath, et c’était le meilleur Chabbath que j’ai eu jusqu’à aujourd’hui, a-t-il raconté. J’étais très ému, et une larme d’émotion a même coulé de mes yeux… »
Raconté par le Rav Ohad Shaked de la fondation Wolfson et vérifié par le Rav Yehouda Menat, orateur important sur la Téchouva, en Israel.*
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