80 ans après la nuit de cristal, l’antisémitisme explose en France : + 69 % sur les 9 premiers mois de 2018.
Est-ce vraiment une surprise ? Non. Le gouvernement est-il préparé ? La volonté existe mais une véritable stratégie fait défaut aujourd’hui comme hier…
Incantations et lamentations n’y feront rien : refuser de nommer les choses, c’est se condamner à l’incurie.
Combattre l’antisémitisme dans la France de 2018, c’est d’abord identifier ses racines : négationnisme, islamisme et surtout cet antisionisme que nos gouvernants préfèrent ne pas voir.
Quelques jours après le drame de Pittsburgh, j’ai interpellé le gouvernement lors de la séance des questions d’actualité.
Depuis 2003, 13 Français ont été sauvagement assassinés parce que juifs dans notre pays. Ces crimes ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Au quotidien, insultes, intimidations, violences se sont banalisées. A l’université, graffitis et menaces antisémites se multiplient. Internet est submergé par un tsunami de haine. Dans certains quartiers, une véritable épuration ethnique est en cours.
Cette haine n’est qu’une variante de la haine de la France, de la haine de la République.
Elle est presque toujours le corollaire d’une obsession anti-israélienne diffusée par certains médias et politiques, qui s’abritent derrière la rhétorique antisioniste pour exprimer leur détestation des Juifs.
Je l’ai dit le 30 octobre dans l’Hémicycle : cet antisionisme, plus sournois, plus politiquement correct, n’épargne pas certains bancs l’Assemblée nationale.
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