Cette semaine a été marquée par deux événements concernant une instance internationale qui depuis quelques années déjà a perdu sa crédibilité en se transformant en officine pro-palestinienne.
Je veux parler de l’Unesco qui au fil des votations partisanes a abandonné son message universel de diffusion et de protection de la culture et du savoir pour se transformer en caisse enregistreuse d’une réécriture de l’Histoire.
Depuis quelques années, chaque vote de l’Unesco concernant le Moyen orient a éloigné les peuples plutôt que de les rapprocher.
La lumière du savoir s’est au fur et à mesure transformée en un sombre faisceau, vecteur de haine par la désinformation.
Nombreux sont les pays qui ont cédé à ce jeu maléfique et ont même collaboré. Au cours de ces dernières années, l’Unesco s’est mutée en une Unescroquerie du Savoir.
L’annonce par les États-Unis et Israël de leur retrait et de l’arrêt de leur participation financière a été un geste de fort qui nous l’espérons sera l’électrochoc tant attendu voire le dernier geste en direction d’un organisme qui s’éteint déclarations après déclarations.
Cette annonce est survenue alors que l’Unesco s’apprêtait à changer de direction générale. Là aussi, le résultat était très attendu. Il s’agissait de choisir entre le représentant du Qatar et celui de la France. Ce n’est qu’au quatrième tour et après que l’Egypte et l’Arabie saoudite aient annoncé leurs votes pour la France que Madame Audrey Azoulay a été élue.
Bien que nous soyons satisfaits de ce vote, force est de constater que là encore, les règlements de compte au sein du monde Arabe ont fait la différence. Le Qatar et l’Arabie Saoudite se faisant une guerre ouverte, deux pays qui, depuis trop longtemps déjà et en totale impunité, ont financé et financent encore le terrorisme et pratiquent la corruption.
Cette fois-ci, le Qatar a échoué dans son désir de tout acheter. L’Unesco dirigée par le Qatar aurait été le dernier souffle de dignité de cet organisme moribond. L’accession d’Audrey Azoulay au poste de directrice générale est un bon signe mais nous restons tout de même prudents. Irina Bokova qui lui a précédée n’a eu de cesse de condamner les résolutions révisionnistes sur Jérusalem mais celles-ci ont tout de même été votées.
Espérons que dans ces temps de divisions et de guerres au sein du monde Arabe, certains prendront conscience qu’il existe d’autres priorités que la défense des thèses palestiniennes manipulant la réalité de leurs conditions.
Souhaitons à Audrey Azoulay de réussir pleinement sa mission. Espérons que son origine juive ne soit ni un handicap ni un complexe.
Gil Taieb