Le 4 mars, le Conseil de l’Europe rendra publique une décision « non contraignante » au sujet de la France et de la fessée.
Effectivement, le Conseil de l’Europe considère que la France «ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels» et précise que chaque Etat doit « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation». En particulier, la France.
Cela fait plusieurs années que Bruxelles demande aux Etats membres de bannir les « châtiments corporels infligés aux enfants ». Au total, ce sont 27 des 47 pays membres du Conseil de l’Europe qui ont accepté de changer leur législation pour se conformer à cette volonté européenne. Les derniers pays à s’être mis « en conformité » avec le Conseil de l’Europe sont la Grèce, l’Espagne et la Roumanie.
En France, le sujet revient régulièrement sur la table. Souvent sous pression d’associations, des députés ont même déposé des amendements allant dans ce sens. A chaque fois que le sujet est débattu, il donne lieu à des débats passionnés et souvent à des ricanements.