Alors que l’échéance pour la signature du futur accord sur le nucléaire, prévue au 30 juin prochain approche, les Etats-Unis et l’Europe ont adopté un programme de repli en optant pour un assouplissement des sanctions de l’ONU automatiquement restaurées en cas de violation de l’accord par Téhéran. Pour leur part, la Russie et la Chine rejettent toujours ces mesures, et ont l’intention d’opposer catégoriquement leur droit de véto en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant, la clause est encore “provisoire” et dépend de son acceptation par l’Iran. De nombreux autres obstacles demeurent encore, notamment l’accès des Nations Unies aux sites militaires iraniens.