RAMALLAH (Territoires palestiniens), 09 déc 2013 (AFP) – Un dirigeant
palestinien, Yasser Abed Rabbo, a affirmé lundi que les propositions
américaines de mesures de sécurité présentées par le secrétaire d’Etat John
Kerry « menaient à l’impasse » des négociations de paix avec Israël.
Les dirigeants palestiniens ont par ailleurs rejeté tout report de la
libération d’un troisième groupe de prisonniers par Israël, en réponse à des
informations de presse faisant état d’un ajournement à la demande de
l’administration américaine pour faire pression sur eux.
« Ces idées vont mener les efforts de Kerry dans l’impasse et à l’échec
total parce qu’il traite notre cause avec désinvolture », a déclaré à l’AFP M.
Abed Rabbo, estimant que les propositions américaines présentées au président
palestinien Mahmoud Abbas avaient provoqué une « véritable crise ».
« La cause de la crise est que Kerry veut par ses propositions amadouer
Israël en agréant à ses exigences d’expansion de la colonisation sous le
prétexte de la sécurité d’Israël en plaçant la vallée du Jourdain sous
contrôle israélien », a-t-il estimé.
« Il est également question d’un accord cadre, d’un accord général », a
souligné M. Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de
l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
« Qui a dit que nous voulions un accord-cadre? Nous voulons l’indépendance
complète et résoudre toutes les questions de statut final, en vertu des
accords et du droit international », a-t-il souligné, rappelant que M. Kerry
s’était engagé au lancement des négociations à rechercher un accord global et
non plus intérimaire.
Le quotidien israélien Maariv rapporte lundi que les services de M. Kerry
ont informé les négociateurs palestiniens que la libération du prochain groupe
de prisonniers serait différée d’un mois.
Aucun motif n’a été fourni pour ce report, mais il est perçu comme un moyen
de pression sur les Palestiniens pour accepter les mesures de sécurité dans la
vallée du Jourdain proposées par les Etats-Unis en cas d’accord de paix, selon
le journal.
« Nous n’accepterons pas de report de la libération des prisonniers », a
affirmé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud
Abbas, dans une déclaration publiée par l’agence officielle WAFA.
« Nous refusons catégoriquement tout report de la libération du troisième
groupe de prisonnier, prévue le 29 de ce mois », a dit le négociateur
palestinien Saëb Erakat, dans une déclaration par téléphone de Washington, où
il doit rencontrer le secrétaire d’Etat américain.
Mahmoud Abbas s’est engagé à suspendre pendant les pourparlers de paix avec
Israël, relancés fin juillet, toute démarche d’adhésion de la Palestine aux
organisations internationales, en échange de la libération en quatre phases
des 104 Palestiniens emprisonnés avant les accords de paix d’Oslo de 1993,
dont la moitié ont été relâchés.
« Le président Mahmoud Abbas refuse le chantage politique sur le report de
la libération du troisième groupe de prisonniers », a affirmé le ministre des
Prisonniers, Issa Qaraqaë, cité par WAFA, prévenant que revenir sur cet accord
« aurait des conséquences politiques sur la marche des négociations et leur
crédibilité ».
na-sst/agr/sw
palestinien, Yasser Abed Rabbo, a affirmé lundi que les propositions
américaines de mesures de sécurité présentées par le secrétaire d’Etat John
Kerry « menaient à l’impasse » des négociations de paix avec Israël.
Les dirigeants palestiniens ont par ailleurs rejeté tout report de la
libération d’un troisième groupe de prisonniers par Israël, en réponse à des
informations de presse faisant état d’un ajournement à la demande de
l’administration américaine pour faire pression sur eux.
« Ces idées vont mener les efforts de Kerry dans l’impasse et à l’échec
total parce qu’il traite notre cause avec désinvolture », a déclaré à l’AFP M.
Abed Rabbo, estimant que les propositions américaines présentées au président
palestinien Mahmoud Abbas avaient provoqué une « véritable crise ».
« La cause de la crise est que Kerry veut par ses propositions amadouer
Israël en agréant à ses exigences d’expansion de la colonisation sous le
prétexte de la sécurité d’Israël en plaçant la vallée du Jourdain sous
contrôle israélien », a-t-il estimé.
« Il est également question d’un accord cadre, d’un accord général », a
souligné M. Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de
l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
« Qui a dit que nous voulions un accord-cadre? Nous voulons l’indépendance
complète et résoudre toutes les questions de statut final, en vertu des
accords et du droit international », a-t-il souligné, rappelant que M. Kerry
s’était engagé au lancement des négociations à rechercher un accord global et
non plus intérimaire.
Le quotidien israélien Maariv rapporte lundi que les services de M. Kerry
ont informé les négociateurs palestiniens que la libération du prochain groupe
de prisonniers serait différée d’un mois.
Aucun motif n’a été fourni pour ce report, mais il est perçu comme un moyen
de pression sur les Palestiniens pour accepter les mesures de sécurité dans la
vallée du Jourdain proposées par les Etats-Unis en cas d’accord de paix, selon
le journal.
« Nous n’accepterons pas de report de la libération des prisonniers », a
affirmé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud
Abbas, dans une déclaration publiée par l’agence officielle WAFA.
« Nous refusons catégoriquement tout report de la libération du troisième
groupe de prisonnier, prévue le 29 de ce mois », a dit le négociateur
palestinien Saëb Erakat, dans une déclaration par téléphone de Washington, où
il doit rencontrer le secrétaire d’Etat américain.
Mahmoud Abbas s’est engagé à suspendre pendant les pourparlers de paix avec
Israël, relancés fin juillet, toute démarche d’adhésion de la Palestine aux
organisations internationales, en échange de la libération en quatre phases
des 104 Palestiniens emprisonnés avant les accords de paix d’Oslo de 1993,
dont la moitié ont été relâchés.
« Le président Mahmoud Abbas refuse le chantage politique sur le report de
la libération du troisième groupe de prisonniers », a affirmé le ministre des
Prisonniers, Issa Qaraqaë, cité par WAFA, prévenant que revenir sur cet accord
« aurait des conséquences politiques sur la marche des négociations et leur
crédibilité ».
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