NEW YORK, 25 sept 2013 (AFP) – Les Etats-Unis ont indiqué mercredi vouloir
accélérer les négociations directes israélo-palestiniennes qu’ils ont
relancées en juillet, mais sur lesquelles ils s’expriment très peu.
Lors d’une réunion d’un comité de suivi sur le processus de paix, en marge
de l’Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire d’Etat John Kerry a
révélé que les négociateurs israéliens et palestiniens s’étaient vus à sept
reprises depuis la relance les 29 et 30 juillet à Washington de leur dialogue
direct.
Des réunions secrètes se sont ensuite tenues en août et septembre à
Jérusalem, en présence ou non des parrains américains, notamment l’émissaire
pour ces pourparlers, l’ambassadeur Martin Indyk.
« Nous sommes tombés d’accord la semaine dernière (…) pour intensifier ces
discussions et pour que les Américains y participent davantage », a dit le
diplomate, qui présente les Etats-Unis comme des « catalyseurs » de négociations
qui avaient été gelées pendant trois ans.
Les efforts intenses de M. Kerry au printemps et six voyages dans la région
ont permis aux deux camps de reprendre langue.
« Toutes les questions sont sur la table: les territoires, la sécurité, les
réfugiés, Jérusalem, toutes les questions du statut final sont sur la table »,
s’est félicité le chef de la diplomatie américaine, qui jusqu’à présent
n’avait rien dit du climat et de la teneur des tractations.
Proche des deux dirigeants israélien et palestinien, M. Kerry a une
nouvelle fois loué le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président
Mahmoud Abbas pour avoir tenté de relever « les défis pour faire la paix ».
Mardi, le président américain Barack Obama avait rencontré M. Abbas à New
York et avoué ne pas entretenir « d’illusions » sur la difficulté de parvenir à
une paix entre Israël et les Palestiniens.
M. Obama doit recevoir M. Netanyahu le 30 septembre à la Maison Blanche.
Le président américain a rappelé la position de son pays: « deux Etats
vivant côte à côte dans la paix et la sécurité ». « Les frontières d’Israël et
de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 avec des
échanges (de territoire) d’un accord mutuel, avec des éléments solides de
sécurité pour qu’Israël puisse continuer à se défendre lui-même contre toutes
les menaces ».
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a d’ailleurs
salué cette référence de M. Obama aux lignes antérieures à l’occupation
israélienne de 1967 comme base des pourparlers de paix avec Israël.
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