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Le « syndrome de toute-puissance » et le révisionnisme historique des islamo-palestiniens

sanctuary-abrahamDans leur visée de conquête et leurs délires suprématistes, l’« Autorité palestinienne » fantoche et les autres milices fascislamistes ne fonctionnent qu’à coups de chantages et de menaces permanentes pour faire fléchir l’Etat hébreu dans le but de porter atteinte à sa légitimité, à sa souveraineté, à ses possessions, à ses symboles, à sa liberté de culte et de déplacements : A son existence.

De quoi est-il question ?

Les « islamo-palestiniens » – pour les nommer ainsi, en ce sens que cette entité a été inventée pour servir à leur échelle de porte-étendard pour la « Oumma » -, ont mis en garde le lundi 16 février le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, contre l’éventualité – qui n’a été qu’évoquée dans la presse israélienne –  qu’il puisse rendre visite à la communauté juive de 800 âmes de Hébron !

Déjà, la visite ordinaire du président israélien, Reuven Rivlin, le 2 février dernier avait suscité l’agitation parmi les islamo-palestiniens avec l’appui toujours zélés des gauchistes infantiles en Israël qui ne perdent pas une occasion de combattre les droits des Juifs.

Après que le Hamas ait averti le Premier ministre, le mouvement du Fatah du président à vie de « l’Autorité palestinienne », Mahmoud Abbas, a également réagi à la rumeur d’une visite au « Tombeau des Patriarches ». Son porte-parole, Izzat al-Rishiq, a évoqué dans un communiqué « une grave escalade face à laquelle notre peuple ne gardera pas le silence » et il prétend « mettre en garde le ‘’criminel’’ Netanyahu des conséquences de l’assaut et de la profanation de la mosquée ‘’Ibrahimi’’ à Hébron » et tient « le gouvernement israélien pour responsable de tout ce qui pourrait arriver après l’annonce de cette visite ».

On a à faire à la même rhétorique et au même scénario utilisé pour interdire aux Juifs l’accès au Mont-du-Temple à Jérusalem qui avait déjà hystérisé les islamo-palestiniens l’hiver dernier.

Hévron, c’est aussi la ville arabisée la plus importante de la Judée et Samarie.

Ville hypersensible et symbolique de la prétention des « islamo-palestiniens » à occuper totalement la Judée et Samarie pour y chasser jusqu’au dernier Juif, à l’instar de ce qui s’est déjà produit dans les villes de Bethléem, Gaza, Djénine, Jéricho, Qalqilya, Naplouse, Ramallah, Tulkarem, toutes devenues judenrein.

Imaginons qu’en France ou dans une autre ville d’Europe, dans des cités ou des quartiers, « on » se mette à interdire l’accès à la police, aux pompiers, à SOS médecins, à un représentant du gouvernement, puis progressivement à des « français de souche », à moins qu’ils ne fassent allégeance à la religion de grande tolérance de la haine et que ces territoires disparaissent des radars de la République française …

C’est le cas dans les villes arabes islamisées en Israël, où aucun Juif ne peut s’y aventurer au risque de sa vie. A l’approche de ces cités, des panneaux avertissent les Juifs : « Cette route mène en zone (A) sous autorité palestinienne. L’accès est interdit aux citoyens israéliens et est contraire à la loi israélienne. Danger de mort. » Souvent, ce qui se passe en Israël préfigure ce qui risque de survenir en Europe …

Quant à Hévron, une poignée de Juifs ne peuvent y vivre et s’y mouvoir autrement que sous la haute protection de l’armée israélienne.

Ce qui n’empêche pas certains médias de présenter la situation selon laquelle « sept à huit cents Juifs ont chassé les arabes-palestiniens du centre-ville pour s’y installer » !

Sept à huit cents Juifs au milieu de 200.000 musulmans !

C’est comme si l’on disait qu’une poignée de « français de souche » décidaient, envers et contre tout, de vivre au centre du califat de st Denis dans le « 9-3 » et que ce droit leur serait contesté.

En Israël, cette situation a été obligée et entérinée par la grâce des accords scélérats d’Oslo promus par les nations et des politiques irresponsables de gauche et complexés à droite.

Alors que les Juifs ont une antériorité historique indiscutable à Jérusalem comme à Hévron, les islamo-palestiniens voudraient les interdire de séjour et de culte chez eux !

Tout comme ils prétendent aussi interdire de visite à Hévron ou à Jérusalem, pourtant partie intégrante du territoire souverain israélien, un Premier ministre ou un Président israélien avec leurs fatwas !

Car à Hévron comme à Jérusalem, nous voyons comment œuvre la « stratégie du coucou » qu’utilisent les islamistes depuis toujours en pratiquant « le parasitisme de couvée » qui consiste, dans un premier temps, à « pondre » dans le nid d’une autre espèce – les Juifs en l’occurrence -, pour prétendre ensuite les éjecter définitivement de leurs lieux saints.

Ils procèdent aussi pour cela, à une déchronologisation des faits conforme à la propension de l’islam à faire tourner la terre à l’envers, c’est-à-dire que l’islam qui est apparu au VIIème siècle de l’ère chrétienne, prétend exercer un droit de préemption sur les possessions du judaïsme apparu avec Abraham environ 1800 av. J.-C.

A moins que, plus fondamentalement, cela ne s’apparente à une sorte de rapport pathologique avec la réalité, ce qui expliquerait la difficulté qu’ont les islamistes de manière générale à ne pouvoir se situer avec autrui autrement que dans une rivalité mimétique – c’est eux ou c’est nous ! – ; dans une pulsion de remplacement ; dans la destruction des traces de ce qui les a précédé parce qu’incapables de penser un partage ou d’accepter une altérité.

Pas une tête ne doit dépasser, sinon elle est coupée, comme on le voit un peu partout du fait des jihadistes contre ce qui est « insoumis ».

Imaginons encore, à titre d’hypothèse et dans une perspective « houellebecquienne », qu’en Europe des islamistes décident un de ces jours de revendiquer un droit de propriété sur des cathédrales en France ou ailleurs, et finissent par en refuser l’accès à leurs propriétaires chrétiens parce qu’ils en auraient fait leurs « lieux saints » ! C’est la même logique.

A défaut d’universalité, c’est l’impérialisme islamiste qui apparaît universel au nom de l’Islam.

Hévron : 4.000 ans d’histoire juive

La ville de Hébron, c’est 4.000 ans d’histoire juive avec le Caveau des Matriarches et des Patriarches (Ma-arat Hamakhpelah (מערת המכפלה), qui signifie « la grotte des doubles [tombes] »), car selon la tradition juive, le mausolée abrite des tombes jumelles où sont enterrées les figures légendaires de quatre couples bibliques importants : Adam et Ève ; Abraham et Sarah ; Isaac et Rébecca ; Jacob et Léa. C’est le second lieu saint en importance pour le judaïsme, après Jérusalem.

L’histoire relatée dans la Bible (Genèse ‘’Berechit’’, Chapitre 23, v17-20 (Hayè Sarah) précise qu’Abraham acheta (pour 400 sicles d’argent) une sépulture pour sa femme Sarah (« Alors Abraham ensevelit Sarah son épouse dans le caveau du champ de Makhpêla, en face de Mambré, qui est Hébron », etc.)

Puis, c’est auprès de Sarah que dans cet ordre, Isaac et Ismaël (tous deux fils d’Abraham) enterrèrent plus tard leur père Abraham (Genèse : 25,9).

Abraham l’hébreu est cité dans le coran – A l’inverse de Hévron qui n’y figure pas une seule fois, tout comme Jérusalem – qu’ils considèrent comme « le plus grand des croyants musulmans ». C’est ce qu’on appelle une conversion post-mortem !

A noter aussi que l’islam n’existait pas encore à l’époque d’Abraham, mais qu’importe la réalité pour les musulmans qui savent l’aménager à rebours selon leur avantage.

Le « Tombeau des Patriarches » (et des « Matriarches ») témoigne de l’ancienneté de l’implantation et des traditions juives à Hébron qui constitue le deuxième sanctuaire le plus sacré du judaïsme, après Jérusalem.

De là, un temple juif fut construit sous le roi Hérode qui constitue la base de l’édifice actuel.

La poussée impérialiste arabe en Syrie et en Palestine a lieu en 634 de l’ère courante.

La Palestine d’alors n’avait rien à voir avec la prétendue « Palestine » revendiquée par de faux palestiniens actuels !

En 637, les musulmans envahissent Jérusalem, puis l’armée du califat Rashidun établit sa mainmise sur Hévron en 638 pour l’appeler la « mosquée d’Ibrahim », bâtie à l’endroit de la sépulture du patriarche Abraham.

L’église byzantine qui se trouvait là est alors transformée en mosquée en l’an 640 par les conquérants musulmans, jusqu’à ce jour.

Il est intéressant de noter comment les conséquences de la perte de la Syrie par les Byzantins sont rapportées par les mots de Jean Zonaras (historien, théologien byzantin du XIIe siècle) : « […] Depuis lors [après la chute de la Syrie] la race des Ismaélites ne cesse d’envahir et de piller l’ensemble du territoire des Romains ». Déjà à l’époque.

Hévron : Une longue histoire de persécutions musulmanes

De tout temps, une communauté juive a vécue à Hébron.

L’histoire de Hévron, c’est une longue litanie d’assassinats, d’expulsions et de massacres de Juifs par les musulmans.

Pour ne retenir que l’un des principaux faits tragiques, en 1929 a lieu un pogrom : Des musulmans massacrèrent sauvagement 67 Juifs et en blessèrent 60. Des maisons juives et des synagogues furent saccagées. Le quartier juif et des cimetières furent détruits et un enclos à animaux fut construit sur les ruines de la Synagogue Avraham Avinou (« Avraham notre Père »).

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Dans la ville de Tsfat il y eut aussi 18 morts et on recensa en tout dans la palestine mandataire 133 morts et 300 blessés suite aux massacres islamo-palestiniens de cette journée. A la suite de quoi, les villes d’Hévron et de Tsfat seront vidées de leur population juive jusqu’à la Guerre des « Six Jours », en juin 1967, pour que toute de la Judée et Samarie puisse revenir à leur légitime propriétaire israélien.

En juillet 1988, le royaume de Jordanie renonce officiellement aux territoires de Judée et Samarie qui deviennent, selon l’appellation juridique, un « territoire sans propriétaire » devenu un territoire disputé entre Juifs et musulmans.

Les assassinats se poursuivent, le dernier en date est l’enlèvement et l’assassinat de trois adolescents Juifs (Gil-Ad Shaer, Naftali Fraenkel et Eyal Yifrach), à proximité de Hébron le 12 juin 2014.

Le Syndrome de toute-puissance des « islamo-palestiniens »

Le fonctionnement des « islamo-palestiniens » s’apparente à un « syndrome de toute-puissance ». Les principales caractéristiques, ou symptômes, se manifestent sous la forme de comportements pervers ; de mensonges pathologiques ; où le véritable oppresseur, le véritable conquérant et la véritable tyrannie arabo-musulmane tentent de se camoufler sous les traits d’une fausse victime pour s’attirer le soutien de la communauté internationale souvent indifférente au sort d’Israël quand elle ne lui est pas hostile, et la compassion bêlante des palestinistes complices de ce stratagème.

Leur but est de remettre en cause la légitimité de l’Etat juif dans sa souveraineté, dans ses droits, dans ses possessions, dans ses symboles, dans sa liberté de culte et de déplacements : Dans son existence.

Plus largement, c’est ainsi qu’agissent les adeptes de « l’idéoreligion » arabo-islamiste totalitaire, et c’est ainsi qu’œuvrent les « islamo-palestiniens » à leur niveau qui se considèrent comme des « ayant droit » ; revendiquant systématiquement et mimétiquement un droit de créance sur tout ce qui a trait à Israël, n’hésitant pas pour cela à réécrire l’histoire ou à la nier.

Les « islamo-palestiniens » agissent et réagissent de manière tyrannique, se vivant dans un sentiment de toute puissance et d’impunité ; évoluant dans l’irréalité de leur pensée magique les inclinant à utiliser le monde comme une arène où ils espèrent pouvoir réduire Israël à un état de soumission pour satisfaire leurs pulsions conquérantes.

Ils veulent tout et prétendent imposer un droit de préemption exclusif sur tout Israël.

Le soutien aveugle et sans réserve à leurs exigences totales, voire totalitaires, que leur assurent les nations les renforce dans leur croyance en des possibilités infinies d’obtenir satisfaction en recourant à la violence terroriste.

Mais parfois la réalité resurgit, comme en février dernier avec ce jury populaire new-yorkais ordonnant à « l’Autorité palestinienne » et à l’OLP de verser des centaines de millions de dollars de dommages aux victimes américaines d’attentats commis en Israël entre 2002 et 2004. Histoire de leur rappeler qu’ils ne peuvent pas assassiner des Juifs impunément.

C’est bien, mais c’est très insuffisamment puisqu’aussitôt « l’Autorité palestinienne » se croit légitimée à demander son inscription à la CPI (Cour pénale internationale) pour poursuivre Israël qui se défend des attentats terroristes commis par la même « Autorité palestinienne » et les autres groupes fascislamistes !

C’est pourquoi le seul moyen d’empêcher les prédations des islamo-palestiniens comme des islamistes en général, c’est de les combattre sans relâche et sans concession.

A l’inverse, céder à leurs menaces et leurs fatwas, c’est les faire se renforcer dans leurs délires de toute-puissance.

Claude Salomon LAGRANGE, pour Europe-Israël. © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif.

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