Cela faisait des années que les juifs avaient interdiction de s’y rendre sans être chaperonnés par des responsables de l’autorité religieuse musulmane
Pour la première fois depuis des années, les Juifs ont pu se rendre lundi 17 juillet sur le mont du Temple sans être accompagnés par des responsables de l’autorité religieuse musulmane.
Sécurité draconienne, de nombreux détecteurs de métaux ont été installés aux entrées du lieu saint mais la décision est contestée par la Waqf. Les membres de l’institution islamique qui gèrent le site ont refusé de monter sur l’esplanade des Mosquées appelant le reste de la communauté musulmane à ne pas s’y rendre. Un appel qui a été parfaitement entendu puisque l’esplanade qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher était pratiquement vide ce matin. Seuls quelques touristes et visiteurs juifs s’y sont rendus.
Comme dimanche, des centaines de musulmans ont prié à l’extérieur de deux des entrées du site pour protester contre l’installation des détecteurs de l’armée israélienne.
« Pour toi mosquée Al-Aqsa, nous sacrifions notre âme et notre sang », ont scandé les fidèles en signe de protestation à la fin de la prière. La police leur a ensuite demandé d’évacuer les lieux.
Après l’attaque de vendredi, Benjamin Netanyahu avait décidé d’interdire vendredi et samedi l’accès à l’esplanade. Il l’a fait rouvrir dimanche après avoir renforcé les mesures de sécurité sans consulter le Waqf, l’organisme palestinien chargé des biens musulmans.
Sarah Cohen