Le Journal de Béziers publie des « révélations » sur les « militants de la haine » opposés à Robert Ménard
Le Journal de la ville de Béziers est régulièrement condamné par la presse française. Pourquoi ? Uniquement parce que le maire est soutenu par le Front National ? Non… Parce que les journalistes ont de l’investigation et dénoncent, avec justesse, les sauvageons qui veulent détruire la sérénité de la ville.
Dans son édition du 15 octobre, la publication municipale consacre en effet un dossier auxopposants au maire de Béziers qui sont venus perturber le Conseil municipal, à la fin du mois de septembre. Photos et captures d’écran à l’appui, le Journal de Béziers entend démontrer que ces « militants de la haine » sont antisémites et connectés avec des milieux islamistes.
Dans le viseur du journal biterrois entre autres, l’engagement pro-palestinien de l’une de ses opposantes, Linda Mendy-Hamdani. « Quand ils ne troublent pas les conseils municipaux, Linda Mendy-Hamdani et ses amis font le tour de France. Un jour à Nîmes, un autre à Montpellier ou encore un autre à Paris, on les retrouve partout pour mener des actions de rue contre Israël », détaille le journal qui publie des captures d’écran du profil Facebook de l’intéressée sur lesquelles on peut la voir, entre-autres, poser avec un passeport palestinien ou encore revendiquer le boycott de produits israéliens. Sur un autre cliché, on peut voir la militante mimer l’exécution d’un Palestinien par un soldat israélien.
« Pour eux, les juifs dominent la moitié du monde…. et sont comme les nazis », affirme le « JDB » qui égratigne au passage l’élu communiste d’opposition, Aimé Couquet, que l’on voit sur une photo poser en compagnie de Linda Mendy-Hamdani et de Mehdi Roland, autre militant anti-israélien pointé par le dossier, en marge de la fête du PC de Béziers.
Dans les pages 12 et 13, le Journal de Béziers dévoile les connexions de ces militants. Une enquête pour le moins approfondie qui veut démontrer les ramifications qui lient les intéressés avec des mouvances radicales, comme celles supposées entre Mehdi Roland et Abdel Abdelatif Courbib, « arrêté en septembre à Béziers pour apologie du terrorisme ». Dans cet article, il est reproché à Mehdi Roland de suivre l’actualité de cet ancien « patron de fast-food », connu entre autres pour avoir précisé sur sa carte « ne pas vendre de produit juif ». Est également reproché à Mehdi Roland fait de s’être abonné à la chaîne YouTube d’un certain « Toubib Benji », individu se réclamant d’Al-Qaida.
Plus loin, le bimensuel s’étonne des liens « étranges » existants entre Linda Mendy-Hamdani et « la classe politique UMP locale » en publiant la photo d’une soirée à l’honneur du Maroc sur laquelle on peut voir des élus de droite attablés avec la militante. « Il est vrai que les activités de Pascal Resplandy (élu Les Républicains ndlr) sont au Maroc où il a installé une partie de ses activités comptables », commente le « JDB ».
Mehdi Roland, vous l’imaginez, nie être antisémite. Pourtant il manifeste régulièrement avec une fausse association juive, « l’Union Juive pour la paix » dont l’écrasant majorité des membres et des sympathisants ne sont pas juifs, « contre le gouvernement Netanyahu » (selon ses propres mots).
Bravo au journal de Béziers et aux méthodes pratiques de ses journalistes, qui prouvent avec une facilité déconcertante, comment la haine des juifs et d’Israël va jusqu’à polluer les conseils municipaux des villes situées à 5.000 km de là…