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L’année s’achève, oubliées les drames de Janvier et Novembre 2015

 

L’année s’achève, oubliées les drames de Janvier et Novembre 2015, oubliées dans l’esprit la crainte

d’un attentat, l’heure est à la joie mais en fait on cherche l’oubli dans cette liesse artificielle de ce 31

décembre, crainte oui, pas ce flamboyant feu d’artifice enchanteur, les champs Elysées sous haute

protection, cela gâche un peu le rayonnement particulier de cette nuit. Une année 2016 incertaine

ou s’ébauche le destin de la présidentielle de 2017. Primaire à Gauche, primaire à Droite, qui sera le

champion ? Expectative sur fond de grogne, les français ne semblent pas particulièrement convaincus

par les prétendants au poste suprême de la Nation, candidats en surnombre, les seconds couteaux

aux avants postes prêt à négocier un portefeuille de ministre : ça va barder, nos anciens leaders se

cherchent un destin, les revenants, les espoirs, les frondeurs, les grandes gueules des extrêmes

politiques, comédiens de la joute oratoire et de la formule aux parterres vides se rêvent en

personnages incontournables, des battants déjà battus et cette faune du politiquement correct. Une

farce qui se jouera en deux temps, la primaire et ses querelles d’égos, indiscutablement il y aura une

fracture dans les familles politiques. Dérive d’un système ou n’émerge aucune personnalité digne de

s’imposer «  cherche un sauveur qui puisse faire respecter le label « France ». Avec le temps, les

promesses, la sécurité, inverser la courbe du chômage, les emplois jeunes, les emplois aidés, une

énième loi sur les formations professionnelles, une nouvelle interprétation du nombre des chômeurs,

une farce électorale des « mesurettes » en trompe l’œil, effet d’annonce. Le discours du François

Hollande au soir du 31 décembre, tradition, espoir, rassemblement, pacte républicain, terroriser le

terrorisme, apporter un semblant sécuritaire avec la réforme de la Constitution. Un exercice stylisé

composition entre le meilleur et le « pire ». Faut-il le croire ? L’espoir est une denrée facilement

assimilable et bon marché. Les promesses ne contentent que ceux qui y croient. Alors, il a dit « Mon

premier devoir, c’est de vous protéger ». Il a continué « Français, Françaises, je suis fier de vous ». De

quoi, il n’y a pas eu de dérapage dans les rues de Paris, dans les banlieues, pas de propos

islamophobes, pas de colère vengeresse, les Français ont pleuré leurs morts, leurs martyrs et

l’hommage de la Nation fut digne et magnifiquement géré renouant avec ce que fut la grandeur de

la France. Mais il dit « La menace n’en a pas terminé avec le terrorisme ». C’est exact, le jeudi 3

décembre une personnalité a dit « Nous ne sommes plus en mesure de prévenir les attentats ». Sans

vouloir déconsidérer les hommes qui ont la charge de notre sécurité et l’immense responsabilité qui

pèse sur leurs épaules, peuvent ils nous expliquer les gestes d’incivilités qui perdurent depuis de trop

nombreuses années à chaque nuit de la saint Sylvestre le triste décompte des voitures brulées. Et

aucun de ses contrevenants n’est inculpé ! Je reprends cette phrase d’Alain Finkielkraut « Pour

empêcher une guerre civile, il faut reconquérir les territoires perdues de la République ».

Israël, confronté depuis septembre à une vague d’attentat, mini intifada dont les actions criminelles

imprévisibles qu’elles compliquent et prennent au dépourvu les services de renseignement et de

sécurité. Chaque jour la liste des victimes s’allongent, les drames inhérents à ces crimes touchent

tous les israéliens créent un sentiment d’impuissance. Cette provocation permanente ne connait ni

pause, ni trêve, un pouvoir palestinien à l’agonie dans une impasse politique qui n’a aucune prise

sur les auteurs des attentats. Les actions terroristes commentées dans les chancelleries étrangères

nous en accusent la responsabilité et sont promptes à nous condamner. Ils en oublient les discours

apocalyptiques de nos voisins, ce flot de haine irréaliste, démentielle, criant à la destruction d’Israël.

Cette litanie du mal ne se dément pas depuis la création de l’état d’Israël. Leurs assassins patentés

sèment la terreur et la mort avec une délectation cruelle partout ou ils ont la possibilité de le faire.

La liste est longue de ces exactions, de cette volonté de nuire et de détruire, discours répétitifs,

statufiés dans la charte palestinienne, qu’à cela ne tienne, la communauté internationale nous voue

aux gémonies, nous sommes jugés coupables sans tenir compte de notre sécurité. Un raisonnement

médiocre dans un monde politique, ou les alliances justifient toutes les trahisons, contrainte

économique prisonnière d’une crise mondiale. Dans cette vision d’un monde écartelé entre le

devenir de leur civilisation et le sursaut du monde musulman, face à ces radicaux djihadistes,

véritable menace existentielle accentuant leur pression sur un occident sans réelle stratégie ils ne

veulent rien de moins qu’imposer la loi de l’Islam à nos démocraties. La France, l’UE n’ont qu’un

point de convergence commune, un but, imposé » une paix juste et durable » à Israël. Dans le

contexte actuel, il est navrant et honteux de constater que l’actualité internationale se positionne

sur ce conflit. Et cette tourmente diabolique, effrayante, les bourreaux de Daech à la cruauté sans

égale continuent leurs exactions à grand renfort médiatique et de tweet sur internet. Indignation ! Et

la France et l’UE n’ont qu’un point de convergence commune le règlement israélo palestinien, une

exigence irréaliste, imposer « une paix juste et durable » à Israël sans apostropher le pouvoir

palestinien pour ses discours hystériques proches de la mouvance islamique, véritables plébiscites

aux crimes. Une UE décomplexée qui appelle au boycott des produits venant des territoires, BDS

une loi scélérate aux effets dévastateurs, c’est la capitulation d’une UE partiale incompatible aux

valeurs démocratiques qu’il faudrait sanctionner et des condamnations morales sans appel au

Conseil de Sécurité de l’ONU, aucune déclaration ou prise de position en faveur d’un Israël sur la

défensive alors que le nombre d’ attentat va en augmentant, ce sont des meurtres prémédités et

touchent quotidiennement la population civile israélienne : aucune compassion pour nos victimes.

L’Europe est confrontée à la même sauvagerie terroriste cela ne peut aller qu’en empirant. Comme

le soulignait notre président « la menace terroriste n’en est qu’à son début » et notre premier

ministre a dit « il n’y a pas de risque zéro. » Une France aux aguets, patrouilles dans les rues, la

France en état de siège et un seul point noir sur cette planète, Israël ! Il y a là une macabre ironie sur

la valeur conceptuelle des dangers qui minent notre monde. Que pouvons-nous dire ? Rire ou

pleurer ? Nous le savons pour le vivre depuis des décennies, les terroristes ne cèdent pas, aucune

trêve n’est possible : c’est désormais une lutte sans merci que se livreront nos services de

renseignements et de sécurité face à ces terroristes à la mouvance invisible sans la certitude de

triompher dans l’immédiat et que l’avantage parfois puisse tourner en faveur des fous du martyr.

 

Bernard Korn Brzoza
Bernard Korn Brzoza

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1 Comment

  1. Raphael

    Il faut arreter de se lamenter des actions des Europeens et autres etats. Israel doit etre forte et faire des alliances avec des pays dont les interets convergent avec les siens.

    Derriere les mythes des droits de l’Homme, liberte et autres chimeres ne se cachent que les interets.

    Et au bout du compte, la force prime le droit.

    Alors arretons les indignations et les pleurnicheries.

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