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La mort du djihadiste français converti David Drugeon confirmée par le Pentagone

La mort du djihadiste et artificier français lié à Al-Qaïda David Drugeon a été publiquement confirmée mardi par Washington, qui fait également état du décès d’un haut responsable de l’organisation ultra-radicale État islamique en Syrie.

David Drugeon, connu dans les milieux djihadistes sous le pseudonyme de Hamza al-Faransi et dont la mort avait été annoncée par l’AFP dès le 11 septembre, est décédé le 5 juillet lors d’une frappe aérienne près d’Alep en Syrie, a expliqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.

Le Français, réputé pour son savoir-faire en matière d’explosifs, avait été déjà donné pour mort en novembre 2014 par des sources américaines, avant que son décès ne soit mis en doute quelques semaines plus tard.

Il était membre du groupe Khorasan, lié à Al-Qaïda et régulièrement ciblé par les bombardements américains, a poursuivi M. Cook.

«En tant qu’expert en explosifs, il a entraîné d’autres extrémistes en Syrie et prévoyait d’autres attentats contre des cibles occidentales», a-t-il ajouté.

Né en 1989, David Drugeon a quitté la France en 2010 pour rejoindre la voie du djihad, à destination des zones tribales pakistanaises, où il s’est formé au maniement des explosifs et à la fabrication de bombes.

Le Pentagone a dans le même temps annoncé la mort d’Abu Bakr al-Turkmani, présenté comme un haut responsable de l’EI qui serait mort le 10 septembre lors d’une frappe aérienne à Tal Afar dans le nord de l’Irak.

«C’était un émir administratif de l’EI, membre d’Al-Qaïda en Irak avant de rejoindre l’EI et c’était un proche collaborateur de plusieurs hauts responsables de l’EI en Irak», a confié Peter Cook à des journalistes.

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