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La députée du Meretz Rinawie Zoabi quitte la coalition qui perd sa majorité à la Knesset

6fc2c3f39bbbc2b815bf745423db26f0[1]La députée du parti Meeretz, Rinawie Zoabi a informé le premier ministre Naftali Bennett et le ministre des Affaires étrangères, Yair Lapid, qu’elle quittait la coalition, qui perd provisoirement sa majorité. Le Likud, le parti de l’opposition, pourrait reconsidérer son projet de loi de dissolution de la Knesset mercredi prochain.

C’est un véritable séisme politique qui vient de se produire en Israël. Rinawie Zoabi, la députée du parti Meeretz vient d’annoncer dans une lettre adressée au premier ministre Naftali Bennett et au ministre des Affaires étrangères, Yair Lapid son intention de quitter la coalition. De ce fait, la coalition perd pour le moment sa majorité à la Knesset.

Dans cette lettre, elle déclare que « malheureusement, au cours de ces derniers mois, et pour des considérations politiques étroites, les dirigeants de la coalition ont préféré renforcer et préserver la droite« . La députée a aussi accusé le gouvernement de prendre des « positions belliqueuses » sur des sujets critiques pour la société arabe comme « al-Aqsa et le Mont du Temple, Sheikh Jarrah, l’entreprise d’implantation et l’occupation, la destruction de maisons et la confiscation de terres dans les communautés arabes du Néguev, et bien sûr la loi sur la citoyenneté ».

En tant qu’arabe- israélienne, Rinawie Zoabi a affirmé qu’elle « ne peux pas soutenir une coalition qui harcèle honteusement la société d’où je viens ». Le parti Meeretz dont elle est issue, a affirmé qu’il n’était pas au courant d’une telle décision et exige sa démission.

Vers une dissolution prochaine de la Knesset ?

Ce départ intervient six semaines après la démission de l’ancien porte-parole de la coalition et député Yemina, Idit Silman qui avait poussé la coalition à faire jeu égal avec l’opposition. Elle est désormais en minorité.

La semaine dernière, le Likud, le parti de l’opposition, avait retiré son projet de dissolution de la Knesset, faute de soutiens nécessaires. Désormais, le parti de Netanyahu pourrait reconsidérer ce projet dès la semaine prochaine à la Knesset. Mais pour cela, Le Likud va devoir unifier ses alliances notamment avec le bloc de droite-religieux qui compte 54 sièges. Une alliance qui risque d’être compliquée, car deux des 54 députés du bloc ont été élus avec le parti Yemina et subissent des pressions qui pourrait les amener à ne pas voter contre la coalition à la Knesset.

 

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