En 2010, l’investissement par habitant dans les soins s’élevait à la moitié de la moyenne de l’OCDE
Un nouveau rapport de la Banque d’Israël met en lumière les dysfonctionnements du système de santé dans le pays attribués en particulier au faible investissement public.
Publié mercredi, le rapport en question fait état de files d’attentes à rallonge, du manque de lits et de scanners dans les hôpitaux israéliens.
Les centres hospitaliers situés dans des villes périphériques souffrent notamment de sous-financement du à leur taille car les subventions publiques sont attribuées aux hôpitaux en fonction de leur « volume d’activité », note le rapport.
Les budgets des hôpitaux sont ainsi largement tributaires des investissements privés, qui ont sensiblement augmenté ces dernières années.
En 1995, le financement public du système de santé était deux fois supérieur à celui de 2006.
Par ailleurs, le rapport révèle que l’augmentation des financements d’origine privée profite majoritairement aux hôpitaux privés.
Ainsi, entre 2008 et 2010, près d’un quart des investissements destinés aux centres médicaux ont été versés à des établissements privés.
En 2010, l’investissement par habitant dans les soins de santé en Israël s’élevait à 71 dollars, soit près de la moitié de la moyenne de l’OCDE fixée à 139 dollars.
Le rapport souligne également que le poids bureaucratique est aussi un facteur qui entrave la qualité des services proposés aux Israéliens.