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Israël en guerre : les autorités israéliennes arrêtent sept israéliens soupçonnés d’avoir photographié des bases militaires israéliennes pour le compte de l’Iran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël en guerre : les autorités israéliennes arrêtent sept israéliens soupçonnés d’avoir photographié des bases militaires israéliennes pour le compte de l’Iran

000_9CQ22L-e1624447966570[1]La police israélienne et le Shin Beth ont annoncé aujourd’hui que sept israéliens originaires d’Azerbaïdjan, dont un père et son fils, ont été arrêtés, soupçonnés d’espionnage pour le compte de l’Iran. Un rapport d’un procureur israélien a été aujourd’hui déposé contre eux, demandant la prolongation de leur détention jusqu’à la fin de la procédure.

Selon les autorités israéliennes, il s’agit de « l’une des affaires les plus graves enquêtées ces dernières années ». Les suspects sont soupçonnés d’avoir effectué quelque 600 missions pour l’Iran, notamment en collectant via des photos des renseignements sur des sites militaires et d’infrastructures sensibles et en identifiant également de cibles humaines potentielles pour l’Iran.

Les sites notables impliqués dans leur espionnage présumé incluent la base aérienne de Ramat David, la base aérienne de Nevatim, Glilot et la base de la brigade Golani, où quatre soldats ont été tués dans une attaque de drone du Hezbollah la semaine dernière.

Les suspects sont Aziz Nisanov, Alexander Sadikov, Yigal Nisan, Vyacheslav Gushchin, Yevgeny Yoffe (et deux mineurs). Ce sont tous des juifs israéliens qui ont immigré d’Azerbaïdjan. Les adultes parmi eux n’ont pas servi dans l’armée israélienne et n’ont pas été employés dans des installations de sécurité qu’ils ont documentées dans le cadre de leurs activités d’espionnage. Ce sont des résidents de la région nord de Krayot et de Haïfa, qui ont obtenu leur citoyenneté en vertu de la loi du retour et par d’autres méthodes qui font encore l’objet d’une enquête.

Les sept hommes devraient être accusés d’avoir aidé l’ennemi en temps de guerre, un délit passible de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité. La police rejette l’idée selon laquelle les sept hommes auraient participé aux massacres du 7 octobre, mais souligne que « tous les missiles tirés vers le pays au cours des deux dernières années depuis Gaza, le Liban ou l’Iran ont atteint des endroits photographiés et envoyés aux iraniens, en particulier l’année dernière ».

L’enquête révèle qu’il s’agit d’une affaire d’espionnage, dirigée par deux agents iraniens, qui a duré environ deux ans mais qui a été révélée il y a quelques mois à la suite d’informations reçues par le Shin Bet. En raison de la crainte réelle que les efforts d’espionnage nuisent aux israéliens, l’enquête sur cette affaire a été rendue publique avant la fin de l’enquête secrète contre eux. Les sept personnes ont été arrêtées le 19 septembre.

 

Au cours de leur enquête, les sept personnes ont déclaré qu’elles étaient « devenues accros à l’argent qui leur était versé », soit des centaines de milliers de dollars qui leur étaient transférés en cryptomonnaie, de manière cryptée, via des bureaux de change du pays, et même plusieurs fois via des coursiers russes qui venaient dans le pays et leur transféraient les fonds lors de réunions qu’ils tenaient avec eux.

« Au cours de l’enquête ouverte, la gravité des événements et leur portée ont été révélées, qui sont parmi les plus graves que l’État d’Israël ait connu. Les suspects ont agi en toute connaissance de cause et par avidité financière, et ont porté préjudice à l’État d’Israël et à ses citoyens », a déclaré la police israélienne dans un communiqué.

L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.

L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 101 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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