Israël en guerre : des élèves de l’école Yavné auraient été sous-notés lors du grand oral du bac, le ministère de l’Éducation lance une enquête

Israël en guerre : des élèves de l’école Yavné auraient été sous-notés lors du grand oral du bac, le ministère de l’Éducation lance une enquête 

Selon des messages qui ont circulé sur les réseaux sociaux, des élèves du lycée Yavné, connu pour avoir des excellents résultats, auraient été largement sous-noté lors du grand oral au bac.

« Pour info, il y a eu un saccage en règle à l’examen du grand oral sur les élèves de Yavné au bac cette année. Ils ont passé l’épreuve dans un lycée du 18e. Les notes sont catastrophiques et des élèves brillants avec des 16 et 17 de moyenne ont eu des notes oscillantes entre 4 et 8« , peut-on lire sur l’un des messages relayés sur les réseaux sociaux.

Cette information extrêmement grave a été reprise par différentes personnalités politiques comme Julien Dray, ancien député PS de l’Essonne, Amine El Khatmi, président du Printemps républicain, l’avocat Patrick Klugman et surtout Caroline Yadan, la nouvelle députée de la 8ème circonscription des français de l’étranger, qui a interpellé, Nicole Belloubet la ministre de l’Éducation nationale.

Alertée par ces messages, Nicole Belloubet a annoncé « avoir demandé à ses services de lancer une enquête« , affirmant que « si les faits étaient avérés, ils seraient intolérables dans notre École« .

Par ailleurs, une source au sein de la direction de Yavné, a déclaré à I24NEWS que « 138 candidats ont passé l’examen dans le lycée du 18e, et 15 ont eu des notes anormales. Ces 15  élèves ont eu des notes à l’oral inférieur de 8 et 10 points à leur niveau habituel, selon nos calculs ».

Le responsable de l’école a également précisé qu’il s’agit pour lui « d’une inexplicabilité statistique » qui « demande qu’on se penche dessus ». Il souligne aussi que parmi les quinze élèves, plusieurs avaient des noms identifiables comme « Cohen », « Israël », et que les examinateurs avaient aussi accès au nom du lycée, et savaient qu’il s’agissait d’un établissement juif.

Cette information grave et sans précèdent intervient dans un climat délétère contre la communauté juive en France, depuis les massacres du 7 octobre commis par le Hamas en Israël. Cette ambiance nauséabonde a été notamment alimentée depuis huit mois par les députés de la France Insoumise qui ont refusé de condamner sciemment les actes terroristes du Hamas et ont utilisé des rhétoriques subtiles antisionistes voir antisémites pour critiquer l’action d’Israël dans la bande de Gaza.