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Israël en guerre : des banques sud-africaines seraient impliquées dans le financement du Hamas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël en guerre : des banques sud-africaines seraient impliquées dans le financement du Hamas

nedbank-mastercard-whatsapp-1-1000x600-1[1]Selon une enquête menée par le Jerusalem Post, l’Afrique du Sud aurait mis en place le financement des activités du Hamas par le biais de la Fondation Al-Quds, un groupe international sanctionné par les États-Unis et interdit par Israël, en utilisant des comptes enregistrés dans les principales banques sud-africaines locales : Standard Bank, Nedbank et Absa.

La fondation internationale Al-Quds a été créée à Beyrouth en 2001 par des membres du Hamas pour collecter des fonds pour l’organisation terroriste sous couvert de charité.

Selon le Département américain du Trésor, les dirigeants du Hamas gèrent toutes les affaires de la fondation par l’intermédiaire de membres du groupe terroriste palestinien qui siègent au conseil d’administration et à d’autres comités administratifs, tandis que tous les documents, plans, budgets et projets sont rédigés par des responsables du Hamas. De plus, plusieurs hauts responsables du Hamas, dont des terroristes reconnus mondialement comme Mousa Abu Marzook et Osama Hamdan, ont siégé au conseil d’administration de la fondation Al-Quds.

Malgré les sanctions des États-Unis et d’Israël, la fondation poursuit ses opérations à travers le monde, avec environ treize succursales dans différents pays, portant parfois des noms différents. En Afrique du Sud, il existe également une organisation enregistrée nommée « Fondation Al-Quds SA » qui admet ouvertement sur son nouveau site internet qu’elle est « une branche de la fondation Al-Quds dont le siège est au Liban ».

Le Jerusalem Post révèle dans son enquête que la fondation Al-Quds aurait utilisé plusieurs leviers pour transférer ses fonds au Hamas, notamment l’utilisation du compte bancaire à la Standard Bank d’une autre association, intitulée la Foondation Baitul Maqdis, qui prétend être à but non lucratif.

Cependant, le journal israélien n’a trouvé aucune organisation portant ce nom et le numéro de l’association n’a été trouvée dans aucuns documents officiels. Son nom n’apparaît pratiquement nulle part dans une recherche en ligne, à l’exception d’une page Facebook presque vierge. De plus, aucune information n’a pu être trouvée concernant les fondateurs, les travailleurs ou les membres du conseil d’administration.

En plus du compte Standard Bank cité plus haut, la fondation Baitul Maqdis possède également un compte bancaire à la Nedbank, qu’il utilise également, comme source vérifiée pour transférer des fonds de l’étranger vers la fondation Al-Quds en Afrique du Sud.

Le Jerusalem Post indique aussi que lors de sa courte présence sur Facebook, la fondation Baitul Maqdis a propagé des théories du complot antisémites, accusant notamment les juifs d’être responsables de la tentative d’un pèlerin chrétien d’incendier la mosquée Al-Aqsa en 1969.

La banque sud-africaine Nedbank qui abrite le compte de la fondation Baitul Maqdis a refusé de répondre aux questions des journalistes du Jerusalem Post, à cause du secret bancaire.

Cette enquête alarmante du Jerusalem Post intervient alors que la Cour internationale de justice doit annoncer demain si elle accorde des mesures d’urgence à Israël pour sa guerre contre le Hamas, suite à la plainte déposée le 29 décembre dernier par l’Afrique du Sud accusant l’Etat hébreu de commettre un génocide à Gaza.

 

Depuis cette plainte et les plaidoiries des délégations sud-africaines et israéliennes qui ont eu lieu il y a deux semaines à la Haye, au siège de la CIJ, Israël a décidé de contre-attaquer face aux accusations diffamantes de l’Afrique du Sud, en accusant le pays d’être « le bras juridique » du Hamas.

L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.

L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 136 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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