JERUSALEM, 12 août 2013 (AFP) – Quatre des cinq prisonniers jordaniens en
Israël ayant entrepris il y a trois mois une grève de la faim pour dénoncer
leurs conditions de détention ont cessé leur mouvement, ont rapporté lundi des
responsables israéliens.
« Quatre prisonniers jordaniens ont arrêté de leur propre gré et sans
condition leur grève de la faim », a déclaré à l’AFP une source au sein du
service pénitentiaire d’Israël (IPS).
Le Comité national jordanien pour les prisonniers en Israël a de son côté
assuré qu’un accord avait été passé, par l’intermédiaire du ministère
jordanien des Affaires étrangères, pour permettre aux prisonniers de recevoir
la visite de leur famille.
« La date de visite des familles jordaniennes est fixée au 27 août », a
assuré Fadi Farah, porte-parole du Comité, précisant que le dernier des
prisonniers encore en grève de la faim continuait son mouvement dans l’espoir
d’obtenir la libération de ses codétenus.
Les cinq Jordaniens avaient cessé de s’alimenter le 2 mai pour dénoncer
« les mauvais traitements et les dures conditions » de détention dans les
prisons israéliennes.
Le Parlement jordanien avait appelé fin juin à des efforts internationaux
pour mettre un terme à la grève de la faim, affirmant qu’il tenait Israël pour
responsable de « la sécurité et de la vie » des prisonniers.
Leurs familles réclament leur libération ou leur transfert vers la
Jordanie. Vingt-six Jordaniens sont actuellement détenus en Israël.
En 2007, l’Etat hébreu avait transféré pour qu’ils purgent leur peine en
Jordanie quatre Jordaniens condamnés à la perpétuité pour avoir tué deux
soldats israéliens en novembre 1990.
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