MARSEILLE (Bouches-du-Rhône), 12 août 2013 (AFP) – Le célèbre chef
d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm, qui se produit lundi et mardi
en Provence avec son orchestre de jeunes musiciens israéliens et arabes, a
défendu lundi à Marseille le « dialogue » qu’incarne cette formation comme seule
solution possible au « conflit désastreux » entre Israël et ses voisins.
Le West Eastern Divan Orchestra, créé en 1999 à l’initiative de Daniel
Barenboïm et de l’intellectuel palestinien décédé en 2003 Edward Said, doit
interpréter des oeuvres de Wagner, Berg et Beethoven lundi au Parc du Château
de Florans (Vaucluse) et des oeuvres de Verdi et Berlioz mardi à l’opéra de
Marseille, dans le cadre du Festival international de piano de La Roque
d’Anthéron et de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture.
Daniel Barenboïm a rappelé lors d’une conférence de presse le « point de
départ » de cette initiative commune avec Edward Said : « il n’y a pas de
solution militaire pour notre conflit désastreux ». « La seule base doit être la
réflexion, le dialogue (et) essayer de comprendre l’autre », comme les membres
de l’orchestre tentent de le faire en permanence, a-t-il dit.
« Nous ne recherchons pas le consensus politique » dans l’orchestre, a
déclaré Barenboïm. « Nous cherchons à comprendre, surtout quand nous ne sommes
pas d’accord », a-t-il ajouté.
« Nous avons le même pourcentage d’admirateurs et de détracteurs dans les
deux camps. Cela montre qu’il y a quelque chose qu’on fait bien », a-t-il
estimé.
dmc/rl/jmg
d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm, qui se produit lundi et mardi
en Provence avec son orchestre de jeunes musiciens israéliens et arabes, a
défendu lundi à Marseille le « dialogue » qu’incarne cette formation comme seule
solution possible au « conflit désastreux » entre Israël et ses voisins.
Le West Eastern Divan Orchestra, créé en 1999 à l’initiative de Daniel
Barenboïm et de l’intellectuel palestinien décédé en 2003 Edward Said, doit
interpréter des oeuvres de Wagner, Berg et Beethoven lundi au Parc du Château
de Florans (Vaucluse) et des oeuvres de Verdi et Berlioz mardi à l’opéra de
Marseille, dans le cadre du Festival international de piano de La Roque
d’Anthéron et de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture.
Daniel Barenboïm a rappelé lors d’une conférence de presse le « point de
départ » de cette initiative commune avec Edward Said : « il n’y a pas de
solution militaire pour notre conflit désastreux ». « La seule base doit être la
réflexion, le dialogue (et) essayer de comprendre l’autre », comme les membres
de l’orchestre tentent de le faire en permanence, a-t-il dit.
« Nous ne recherchons pas le consensus politique » dans l’orchestre, a
déclaré Barenboïm. « Nous cherchons à comprendre, surtout quand nous ne sommes
pas d’accord », a-t-il ajouté.
« Nous avons le même pourcentage d’admirateurs et de détracteurs dans les
deux camps. Cela montre qu’il y a quelque chose qu’on fait bien », a-t-il
estimé.
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