« Nous avons frappé presque toutes les infrastructures iraniennes en Syrie, ils ne doivent pas oublier l’adage selon lequel, si la pluie nous tombe dessus, la tempête s’abattra sur eux », a-t-il dit. « J’espère que cet épisode est clos et qu’ils ont compris ».
S’exprimant à l’occasion de la conférence annuelle sur la sécurité qui se déroule à Herzliya, le ministre israélien a fait le point sur la situation sécuritaire à la frontière nord, dans un contexte de tension extrême dans la région suite au retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.
« L’Iran est le seul qui essaie constamment de s’étendre et d’ouvrir de nouveaux fronts », a dénoncé M. Lieberman. « Leur activité ne se limite pas à l’Etat d’Israël, nous voyons des Iraniens opérer au Yémen, en Irak, au Liban, et en Afrique », a-t-il noté.
« L’Iran est peut-être le seul pays aujourd’hui qui représente l’extrémisme non seulement par son idéologie, mais aussi dans sa volonté de sacrifier ses propres citoyens et son avenir pour l’amour de cette idéologie radicale », a-t-il ajouté.
Avigdor Lieberman a également rappelé qu’au cours de la tentative de frappe iranienne depuis la Syrie, aucune roquette n’avait atteint le territoire israélien, aucun blessé ni dégât n’a été constaté.
