L’ayatollah Khaméni souffre de graves problèmes de santé. Il pourrait cependant avoir encore plusieurs mois à vivre, ce qui lui permettrait d’atteindre la date fatidique du 30 juin, date buttoir des négociations avec les Etats-Unis et les grandes puissances. Quoi qu’il en soit, cet avenir ne met pas en confiance les Occidentaux, qui redoutent déjà les luttes intestines qui s’ensuivront entre les plus extrémistes et les relativement modérés. Un certain Sadeq Larijani, considéré comme chef de la ligne dure, pourrait devenir ayatollah à la place du précédent, tandis que les savants connus aussi sous la désignation de fous d’Allah ont depuis mars dernier désigné Yazdi comme président de l’Iran.