VILNIUS, 31 juil 2013 (AFP) – Le président israélien Shimon Peres a
souligné mercredi qu’il n’y avait pas d’alternative à la paix avec les
Palestiniens, après un premier round des négociations de paix directes
israélo-palestiniennes à Washington.
« Il n’y a pas d’alternative à la paix. La guerre n’a pas de sens », a
déclaré M. Peres aux journalistes à Vilnius.
« Israélien, je suis plein d’espoir car le processus de paix a été repris »,
a-t-il dit.
Selon M. Peres, qui aura 90 ans vendredi, les négociations ont un « objectif
clair » qui est d’aboutir à « un Etat juif nommé Israël et un Etat arabe nommé
Palestine, qui ne luttent pas l’un contre l’autre, mais qui vivent en amitié
et coopèrent ».
Après trois ans de blocage et plus de six décennies d’un conflit
historique, les négociateurs israélien Tzipi Livni et palestinien Saëb Erakat
ont réamorcé lundi et mardi un dialogue direct, sous les auspices du
secrétaire d’Etat américain John Kerry.
Ils ont accepté de chercher à sceller un accord de paix final d’ici neuf
mois.
« Le Moyen Orient pourrait changer si la terreur, la crise, la faim, le
chômage et l’oppression laissent la place à une nouvelle époque marquée par
l’économie et le social », a estimé le président israélien.
« Nous voulons la paix non seulement avec les Palestiniens mais avec tous
les pays arabes », a-t-il déclaré.
Lors d’une conférence de presse commune avec M. Peres, la présidente
lituanienne Dalia Grybauskaite, dont le pays assure actuellement la présidence
tournante de l’UE, a salué la reprise des négociations.
« Si un consensus a lieu, l’UE est prête à soutenir le processus pour sortir
du conflit et mettre en oeuvre des accords de paix », a-t-elle assuré.