provenant de l’intérieur même de l’organisation attestent que de plus en plus de voix s’élèvent pour contester son leadership et même pour demander son remplacement.
La contestation fait suite essentiellement aux échecs militaires du Hezbollah sur le champ de bataille syrien. Le centaines d’enterrements de membres du Hezbollah dont les corps sont rapatriés à Beyrouth affectent le moral de la population chiite et de certains hauts responsables de l’organisation. Autre grief – assez singulier – des responsables du Hezbollah: ils se plaignent que la mobilisation en hommes et en matériel pour soutenir Bachar El-Assad en Syrie empêche le Hezbollah de déclencher une nouvelle guerre contre Israël!
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, l’étoile du Hezbollah a terni au sein de la population libanaise et Hassan Nasrallah en est tenu pour responsable. Enfin, le nerf de la guerre: l’implication du Hezbollah sur plusieurs fronts a créé un énorme trou financier dans les caisses du mouvement terroriste.
Mais Nasrallah est plus que jamais déterminé à poursuivre sa politique et à soutenir militairement le régime syrien. Pour une raison simple: si Bachar El-Assad venait à tomber, les adversaires de Nasrallah y verraient une belle occasion pour l’écarter.