JERUSALEM, 17 août 2013 (AFP) – L’armée israélienne a procédé à des tirs de
représailles samedi après des tirs d’obus syriens sur la partie du plateau du
Golan occupée par l’Etat hébreu, a annoncé un porte-parole de l’armée à l’AFP.
Dans la journée, trois obus syriens sont tombés du côté israélien de la
ligne de démarcation. Les militaires israéliens ont alors « mené une frappe
localisée, ciblant l’origine des tirs (syriens). Un impact a été confirmé », a
expliqué ce porte-parole.
Selon la radio militaire, l’attaque israélienne a détruit une base
militaire syrienne.
Selon une source au ministère de la Défense, ces représailles interviennent
après qu’Israël a porté plainte auprès de la Force des nations unies chargée
d’observer le désengagement (FNUOD), qui surveille le respect du cessez-le-feu
entre Israël et la Syrie depuis 1974.
La situation sur le plateau du Golan est tendue depuis l’éruption du
conflit en Syrie il y a plus de deux ans, mais les incidents sont restés
mineurs, avec quelques tirs à l’arme légère ou au mortier ayant atteint
Israël, que a souvent répliqué.
L’Etat hébreu, techniquement en guerre contre la Syrie, s’est emparé de
1.200 km2 du plateau du Golan lors de la guerre des Six-jours en 1967 puis les
a annexés, ce que la communauté internationale n’a jamais reconnu.
Cependant, des dizaines de Syriens blessés dans les violences dans leur
pays, dont des femmes et des enfants, ont été soignés dans le nord d’Israël
depuis 2011. Samedi, sept Syriens blessés ont été transportés en Israël pour y
être soignés, a annoncé le porte parole à l’AFP.
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