Frontières maritimes entre Israël et le Liban : le président libanais accepte l’accord
Le président libanais Michel Aoun a annoncé que le Liban a accepté l’accord de la frontière maritime avec Israël, affirmant hier que les pourparlers avaient abouti à « une fin positive« .
Michel Aoun a déclaré que l’accord représentait une « réalisation historique » dans laquelle le Liban a récupéré 860 km2 du territoire maritime contesté, mais a insisté sur le fait qu’il n’ouvrait pas la voie à la normalisation des relations avec Israël.
L’accord, que le cabinet de sécurité israélien a approuvé mardi, permet à l’État hébreu de produire du gaz naturel à partir du champ de Karish et au Liban de produire du gaz à partir du champ attenant de Kana, sans risquer de déclencher une troisième guerre entre les deux pays qui n’ont pas de relations diplomatiques.
L’annonce du président Michel Aoun ne signifie pas officiellement que l’accord est entré en vigueur. Selon un projet de texte consulté par l’agence de presse londonienne Reuters, l’accord entrera en vigueur une fois que le Liban et Israël auront envoyé des lettres aux États-Unis, qui publieront ensuite un avis annonçant que l’accord est en place.
Israël et le Liban doivent ensuite envoyer les coordonnées de la frontière maritime aux Nations Unies pour qu’elle soit officiellement reconnue.
Eliran COHEN pour Israel Actualités