L’état de santé du suspect, qui selon un témoin a crié « Allah Akbar », n’a pas été précisé mais il a été « neutralisé », selon le centre de crise fédéral.
La situation est désormais « sous contrôle », a précisé le centre de crise.
A la suite de l’explosion, un mouvement de panique a éclaté dans la gare, l’une des principales de Bruxelles, et sur les voies, a précisé Belga. La gare a ensuite été évacuée et le trafic ferroviaire interrompu.
Toutes les rues autour étaient bloquées par de nombreux véhicules de police et militaires armées, a constaté un journaliste de l’AFP. Des policiers en arme avec gilet pare-balles étaient postés.
« J’étais dehors. Je suis descendu. A l’entresol, quelqu’un criait. J’ai pas prête attention. Puis il a crié Allah Akbar. Et la il a fait exploser le trolley » (chariot à bagages), a déclaré Nicolas Van Herrewegen, témoin direct de la scène, agent de triage de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
« J’étais derrière le mur. Ca a explosé. Je suis descendu. J’ai alerté mes collègues pour évacuer tout le monde. Il était encore dans les parages et après on ne l’a plus vu », a ajouté le témoin.
« C’était pas vraiment une grande explosion mais l’impact était pas mal. Autour à deux trois mètres les gens sont partis en courant », a témoigné l’agent de triage.
Selon lui, le suspect était « assez rond basané avec les cheveux courts, une chemise plus ou moins blanche et un jean ».
Cet incident survient dans un contexte d’attaques terroristes jihadistes en Europe, en particulier au Royaume-Uni et en France.
Le 22 mars 2016, des membres de l’organisation Etat islamique (EI) s’était fait exploser dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles, faisant 32 morts.