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Espionnage de l’Elysée : « plusieurs pistes » identifiées par Paris, selon Hollande

BRUXELLES, 25 oct 2013 (AFP) – Le président français François Hollande a
affirmé vendredi que les services français avaient identifié « plusieurs
pistes » après une attaque informatique qui a visé l’Elysée en mai 2012, et que
le quotidien Le Monde lie au scandale des écoutes américaines.
« Le Monde évoque à partir des documents qui sont à sa disposition plusieurs
pistes, nous aussi nous avons plusieurs pistes », a affirmé M. Hollande lors de
sa conférence de presse à l’issue d’un sommet européen dominé par l’affaire de
l’espionnage massif pratiqué par les Américains à l’égard de leurs alliés.
Le chef de l’Etat français était interrogé sur l’hypothèse d’une
implication des services de renseignement israéliens, évoquée par le quotidien
français.
Selon le quotidien français Le Monde, la France, qui soupçonnait les
services américains d’être à l’origine de l’attaque informatique, avait envoyé

onze mois plus tard deux hauts responsables français à Washington pour

demander des explications.

   Le quotidien, qui multiplie les révélations sur les interceptions de toutes

natures réalisées par l’agence nationale de sécurité américaine (NSA), publie
le fac similé d’une note interne de la NSA classée « top secret ».
Selon cette note, Bernard Barbier, patron de la direction technique
(interceptions, décryptage, pénétration informatique…) de la Direction
générale de la sécurité extérieure (DGSE, renseignements extérieurs) et
Patrick Pailloux, directeur de l’agence française de cyberdéfense (Agence

nationale de la sécurité des systèmes d’information) sont allés demander des
explications à la NSA.
   La NSA est soupçonnée d’être impliquée dans le piratage des ordinateurs des
principaux collaborateurs du chef de l’Etat, à l’époque Nicolas Sarkozy, en
mai 2012, entre les deux tours de l’élection présidentielle en France.
Dans la note dont des extraits sont publiés par le journal, la NSA assure
qu’après enquête, aucun des services capables de mener ce genre d’opération au
sein des seize agences du renseignement américain ou de ses proches alliés
(services britanniques, canadiens, australiens) n’en serait responsable.
Mais la note ajoute que les services secrets israéliens, également en
mesure de conduire ce type d’attaque, n’ont, « de façon délibérée », pas été
questionnés sur cette affaire.
Interrogés par l’AFP sur cette note, la DGSE et l’Anssi se sont refusées à
tout commentaire.

ha/cb/dro

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