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En Israël, une ville miniature pour s’entraîner à neutraliser les cyberattaques

L’Etat hébreu compte parmi les pays les plus performants dans la cybersécurité.

Maquette d’entraînement à la cybersécurité surnommée « Sim City » sur la base israélienne de Ramsat Gan près de Tel Aviv (Israël).

LETTRE DE JÉRUSALEM

Cela ressemble à une maquette pour enfants gâtés. On y voit des maisons habitées, des pylônes électriques, une base militaire, une station radar, des lanceurs de missiles, un avion en construction, une centrale nucléaire, et enfin un train engagé sur des rails circulaires. Mais il n’y a aucun bambin pour en profiter.

Cette maquette, surnommée « Sim City », a été construite dans la base israélienne de Ramat Gan, au nord de Tel-Aviv, par les meilleurs ingénieurs de l’armée au sein du directoire C4I, afin de s’entraîner et de s’éveiller à la menace « cyber ». Ce front-là, couvert par le secret le plus absolu, mobilise déjà toutes les grandes puissances.

La base de Ramat Gan accueille 60 % de toutes les unités technologiques de l’armée israélienne – de l’académie de formation pour programmateurs aux groupes opérationnels. De l’extérieur, les bâtiments paraissent bien décatis. Et bientôt, ils seront détruits.

Les soldats, et les officiers qui les encadrent, vont déménager vers Beersheba, dans le désert du Néguev, qui deviendra la « cybercapitale » de l’Etat hébreu. Elle accueille déjà des multinationales et des dizaines de start-up. Et même la secrète unité 8 200 de l’armée, chargée du renseignement et de la surveillance électroniques, qui est aussi le plus prestigieux centre de formation du secteur des nouvelles technologies, va s’y installer.

Simulations très variées

Sim City se trouve pour l’instant dans un petit bâtiment sans protection particulière. L’installation, qui permet de s’entraîner en temps réel pour déjouer les attaques de terroristes hackeurs, est une plate-forme composée de plusieurs éléments.

Il y a un ordinateur, qui permet de programmer le scénario de jeu, la maquette elle-même, les serveurs de l’armée. Nous sommes autorisés à prendre des photos de la maquette, ce qui montre bien que, en soi, elle ne présente aucun caractère de confidentialité.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/05/19/en-israel-une-ville-miniature-pour-s-entrainer-a-neutraliser-les-cyberattaques_5130469_3218.html#pHfhck8vB3L2JIZq.99

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