S’il y en a un qui doit regretter ses paroles venues du cœur, c’est bien Stéphane Richard le big boss d’Orange. Ce qu’il a exprimé, c’est ce qu’il pense sincèrement, comme beaucoup d’antisémites en sommeil. Il représente en fait une grande majorité de personnes très équilibrées en apparence mais qui ont du mal à raisonner quand on leur évoque le mot juif ou Israël… Il ne faut pas non plus leur en vouloir et perdre à chaque fois nos moyens, mais il faut en être conscient et rester sur ses gardes. La barbarie qui s’abat sur le monde est telle qu’elle a réussi à convaincre, même les gens bien, qu’Israël est quelque part coupable. Obama a du mal à se focaliser sur les décapitations et les viols de Daesh, il préfère délégitimer Netanyahou et la droite qui semblent plus l’incommoder que la Syrie ou l’Iran. Le vrai symptôme de l’antisionisme ambiant se caractérise par une attitude toute simple, mais révélatrice. De Richard à Fabius ou Obama, elle s’exprime à travers un agacement presque inconscient, incontrôlable, récurent, une sorte de fatigue à chaque rencontre avec le ‘’dossier’’ juif, Israël…. bref les implantations… Enfin vous m’avez compris ! Le pire c’est que cette attitude bizarre est non seulement liée à une grande ignorance mais surtout, à un manque de mémoire de toutes les tentatives échouées. Chaque Don Quichotte occidental croit qu’il va se lever, souffler et redessiner une carte qui ne lui convient pas, encore trop juive à son goût. Chacun s’imagine en grand chirurgien armé d’un scalpel, prêt à couper tout ce qui dépasse, du nord au sud et n’épargner que Tel Aviv, sans Yaffo bien sûr…
Vous comprenez l’agacement ? L’économie et les entreprises ici prospèrent, ce qui irrite encore plus les millions de jaloux frustrés adhérant au boycott. Dans cette ambiance survoltée, nous devons décorer chaque juste qui ne tombe pas dans le piège de cette obsession anti-israélienne.
Ce qui est sûr c’est que la réaction impressionnante du monde juif, ici comme ailleurs, a tétanisé ce pauvre M. Richard, trop ému par les pyramides du Caire. Il n’en reste pas moins convaincu mais il réalise qu’à son niveau, il est bon de ne pas se répandre surtout devant des micros. Notre M. Zig Zag ne cesse depuis de répéter pour se disculper, qu’il aime Israël, comme si cela suffisait à nous contenter. Dans une semaine lors d’un voyage au Qatar que va-t-il encore nous inventer?
Il aura réussi une chose et il faut l’en remercier : nous unir au-delà de nos différences et surtout mobiliser des fonds et de la stratégie, pour terrasser le terrorisme BDS.
Il est difficile de croire que sur 12 explorateurs, 10 d’entre eux à l’époque ont osé »boycotter » Israël ! L’erreur a sûrement été de les envoyer faire un simple voyage d’études au lieu d’une vraie préparation à la Alya. En conclusion, faisons bien attention à nos paroles, à nos actes, à chaque terme employé, les conséquences sont parfois imprévisibles…
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