Je voudrais, dans cet édito, revenir sur un événement fondamental, passé, à tort, un peu
inaperçu. Le KKL a célébré Tou Bichvat en offrant, un concert exceptionnel. Plus de 4
heures de spectacle, pilotées, de main de maître, par Emmanuel Nezri, dans une
ambiance surchauffée, avec Eyal Golan et le groupe Revivo. Tous ont enchanté le public
et apporté le temps d’une soirée, la chaleur et le soleil de la terre d’Israël au sein de la
froidure hivernale parisienne.
Mais derrière cet événement festif, ce qu’il fallait également retenir de cette soirée,
c’était les différentes interventions orales des personnalités venues soutenir
l’événement : Claude Goasguen, Maire du 16 ème arrondissement et élu dont le soutien à
Israël ne s’est jamais démenti, Robert Zbili, Président du KKL-France et Dany Atar,
Président mondial du KKL sont venus exprimer ce que l’engagement à protéger la terre
d’Israël représentait pour le peuple juif. Ils sont venus nous dire aussi combien le peuple
juif et la terre d’Israël se devaient d’être unis par un lien indéfectible.
Il faut, ont rappelé les représentants du KKL, se battre sans relâche contre
l’obscurantisme, le déni, les forces mondiales qui, politiquement, culturellement, et par
la force, s’en prennent à ce lien. Ils tentent de nous chasser de notre patrie, de
délégitimer notre présence sur la terre d’Israël. Ils tentent d’effacer le caractère juif de la
Terre Sainte.
Tous ont aussi évoqué un événement fondamental, dont la symbolique est plus que
marquante : la conférence sur Jérusalem qui a eu lieu à l’UNESCO.
Depuis de nombreuses années, l’UNESCO, noyautée par les nations arabo-musulmanes,
tente d’effacer Jérusalem de notre patrimoine. Dans le Coran, le nom de la cité d’or n’est
jamais mentionné. Dans la Torah, il est cité plus de 600 fois. Il n’empêche, certains en ont
conclu que le Kotel, la ville de Jérusalem, appartenaient à l’islam… Plus c’est gros, plus ça
passe, dit le bon sens populaire. Le peuple, sur ce point, a raison.
Alors nous avons décidé de revenir à l’UNESCO, alors même que l’UNESCO nous tournait
le dos. Nous avons décidé, puisque l’UNESCO nous dénie Jérusalem, de lui apporter
Jérusalem sur un plateau : la conférence du KKL, organisée à l’UNESCO, le 29 janvier
dernier, autour de deux tables rondes, était une façon de dire « regardez ce qu’est cette
ville fondée par le Roi David. Regardez ce qu’est Jérusalem, admirez ce lien si fort entre
spirituel et pierres, entre le peuple et sa cité. » Nous avons décidé de revenir à l’UNESCO
pour que, là où on avait dit non au peuple juif, en tentant d’effacer l’histoire, on finisse
par lui dire OUI. Au milieu des mensonges, de la cacophonie et de la propagande, nous
avons, enfin, pu appeler la communauté internationale à cesser de rendre Israël
responsable des maux du Proche-Orient.
Saviez-vous, qu'en moyenne sur 26 résolutions annuelles qui sont adoptées par l'Onu,
plus de 20 concernent Israël ? L'Iran, la Corée du Nord, la Syrie , l'Irak, l’Afghanistan, la
Chine, la Russie, les pays d’Afrique où les massacres et les attentats font rage. Ces
migrants jetés à la mer, toujours plus nombreux… Sur tout cela, le monde et ses
instances ferment les yeux, les oreilles. Rien à dire, rien à voir, rien à dénoncer. Le seul
coupable, pour le reste du monde, c’est Israël ! Dans un monde où tout semble marcher
sur la tête, où l’islamo-fascisme s’implante toujours plus loin, toujours plus fort, il est de
notre devoir de ne rien lâcher. Et je salue, encore une fois, le courage de certains élus
français, Claude Goasguen le premier. Depuis le Général de Gaulle, rares sont les
représentants du peuple français qui n’axent pas leur politique étrangère et leurs choix
stratégiques sur le soutien aux Nations arabes. Lorsque certains font preuve de courage
et ne hurlent pas avec les loups, il faut le dire et le saluer…
Merci à lui, Merci à Emmanuel Nezri et ses artistes, Merci à Robert Zbili et Merci à Dany
Atar et à tous les autres, anonymes, qui se reconnaîtront dans ce combat.
Merci
Am Israël Haï
Alain Sayada