JERUSALEM, 10 sept 2013 (AFP) – Un collectif d’organisations humanitaires
internationales a appelé mardi Israël à autoriser l’entrée d’un travailleur
humanitaire polonais retenu depuis plus d’une semaine à l’aéroport Ben Gourion
de Tel-Aviv pour des « motifs de sécurité » non précisés.
Cet employé d’une ONG polonaise, Kamil Qandil, « dispose d’un visa de
travail valide délivré par le gouvernement israélien », précise dans un
communiqué ce collectif, Aida, qui regroupe plus de 80 ONG et agences d’aide
internationale, dont Oxfam, Action contre la Faim (ACF), Care et Médecins du
Monde.
Malgré ce visa, qui lui permet de travailler à un projet
d’approvisionnement en eau de la population palestinienne dans une zone de
Cisjordanie sous contrôle total d’Israël, « il a été arrêté à l’aéroport Ben
Gourion le 2 septembre pour des +motifs de sécurité+ que les autorités
israéliennes n’ont pas révélés », ni à lui ni à son avocat, selon le texte.
« Lorsque le gouvernement israélien a des inquiétudes spécifiques et
substantielles en matière de sécurité sur un membre du personnel d’une agence,
celles-ci doivent être communiquées à l’agence en question et au Coordinateur
humanitaire (de l’ONU) et soumises à un processus d’examen agréé », souligne le
collectif.
En conséquence, les organisations appellent Israël à permettre à ce
travailleur humanitaire, dont la Cour suprême doit examiner le recours
mercredi contre son expulsion vers la Pologne, d’entrer sur son territoire.
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