3 à 5.000 personnes se sont rassemblées pour soutenir la légitime défense de l’Etat hébreu
Plusieurs milliers de personnes se sont réunies dimanche à Paris, à l’appel de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), pour soutenir Israël et son « droit à se défendre » face aux attaques « terroristes » palestiniennes.
« Israël a le droit d’exister. Quand on ne reconnaît pas à un pays le droit de se défendre face aux attaques au couteau, au fusil, aux voitures béliers, alors c’est qu’on ne reconnaît pas sa légitimité », a déclaré le président de l’UEJF, Sacha Reingewirtz, à la tribune ornée d’une banderole « Français et Israéliens unis face au terrorisme ».
« J’aime Israël et je veux pouvoir le dire sans être traité de criminel, de colonisateur, d’assassin », a-t-il lancé très applaudi.
Quelque 3.000 personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs, étaient rassemblées, certaines avec des pancartes « Se défendre est un droit », « Le terrorisme poignarde la paix », d’autres avec des drapeaux israéliens, des mouvements du Betar ou de la Ligue de défense juive.
L’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin Noun, a appelé à « ne pas dessiner une fausse symétrie entre les citoyens israéliens et ceux qui leur donnent des coups de couteau et les poignardent à mort ». « Israël ne peut être mis au même plan que les Palestiniens qui ont pris l’initiative de dégrader la situation », a-t-elle insisté.
Face à ces « actes sauvages inacceptables », le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman a déclaré « en vouloir aux enseignants des écoles palestiniennes qui incrustent dans la tête de leurs élèves la haine du juif, (…) aux parents palestiniens parce que les enfants ne naissent pas antisémites, (…) aux dirigeants palestiniens, (…) aux réseaux sociaux devenus une école de formation au djihad ».
« Et j’en veux aussi aux médias qui non seulement mélangent l’agresseur et la victime (…) mais les inversent: l’agresseur est devenue victime et la victime est devenue l’agresseur », a-t-il poursuivi. « On en a marre de voir des journalistes qui déforment tout: ce ne sont pas des assaillants, ce sont des terroristes, et rien d’autre », a confirmé un homme de 45 ans souhaitant rester anonyme.
(avec AFP)