Dov Maïmon est l’organisateur officiel, le cerveau de l’émigration des juifs de France et de Belgique vers Israël. Son objectif est simple: faire venir en Israël 120.000 d’entre eux avant décembre 2019. Pour cela, il a proposé un plan structuré au gouvernement israélien. « Le plan ABC. A comme Avoda (travail), B comme Baït (maison), C comme Communauté. «
« Il y a 6 recommandations primaires » explique Dov Maïmon à JSSNews, avant de dévoiler son plan:
1. Tout doit être mis en place directement dans le bureau du Premier Ministre – ce plan dépasse les intérêts politiques des groupes sectoriels. Le Premier Ministre voit l’intérêt général du pays et non celui des différents acteurs, d’où l’importance de tout gérer directement avec lui.
2. Etablir des commissions ministérielles pour faire sauter tous les blocages (diplômes, armée, santé, entreprise).
3. Encourager les entrepreneurs à créer des incubateurs de business – plus seulement pour la haute-technologie, mais pour tous les domaines possibles.
4. Création d’un système de placement de personnel. Une nouvelle entité demandera aux entreprises israéliennes leurs besoins et l’entité ira en France et en Belgique afin de proposer ces emplois à de futurs immigrants.
5. Construction de nouveaux quartiers dans des villes comme Ashkelon, Ramle, Ako, Afula… Des quartiers avec des standards « à la française » et un environnement francophone (médecins français, etc…)
6. Créer des incitations fiscales et des subventions salariales pour les créateurs d’emplois.
Quantitativement parlant, Dov Maïmon est aussi très précis.
– On va créer 30.000 emplois appropriés à travers 3 pépinières d’entreprises. L’objectif est de faire venir en Israël 1.500 société européennes en Israël afin de proposer de la main d’oeuvre qualifiée et moins chère qu’en Europe (notamment grâce à des incitations fiscales).
– Ces possibilités d’emploi permettront à environ 120.000 Juifs français de faire leur alyah sur 4 ans (30.000 familles, 4 personnes en moyenne par famille).
– Investir au moins un milliard de shekels dans le financement des nouveaux quartiers français et des incubateurs, à travers un fonds d’investissement créé pour l’occasion.
Selon l’Agence des Droits Fondamentaux (sondage de 2013), seulement 5% des juifs de France font confiance au gouvernement pour les protéger. 70% de ces mêmes juifs ne voient « pas d’avenir en France. »
« Enfin, » note Dov Maïmon, si ce plan a été nommé « Tsarfat Tehila » (la France d’abord),« c’est parce qu’ensuite ce sera le tour de la Grande-Bretagne dans 5 ans… Puis certainement du Canada dans 10 ans… »
Du sionisme pur jus qui laisse imaginer une magnifique explosion démographique et économique pour Israël, en parallèle d’une augmentation considérable de la qualité de vie des nouveaux immigrants venus de France et de Belgique.
