Les élèves de CM2 de la Ville de Paris, et également ceux de la Ville de Montreuil selon les dernières informations, reçoivent en ce début d’année des agendas un peu particulier. Oh, trois fois rien et si on n’y fait pas gaffe, ça passe comme une lettre à la Poste. Sauf pour des observateurs attentifs qui nous en ont fait part.
Vu comme ça, ça n’a l’air de rien mais regardez en bas à droite. Dans le Proche-Orient grisé, sous le Liban, il apparaît un bout de territoire qui appartient à Israël, reconnu comme tel par le droit international et surtout reconnu comme tel par la France. Mais sur cette carte, ce bout de territoire est appelé « Palestine ».
On remarque, à titre de comparaison, que la Crimée est toujours ukrainienne sur cette carte.
Deux hypothèses:
-Soit l’auteur se base sur les frontières et juridictions reconnues par la France et il refuse donc de donner l’Ukraine aux russes mais dans ce cas, il doit aussi appeler le bout de territoire sous le Liban « Israël » et non Palestine puisque qu’un état de Palestine n’est pas reconnu par la France et que s’il l’était, il ne concernerait pas ce bout territoire précis. L’auteur de cette carte et l’éditeur de cet agenda ont donc pris sur eux de nier l’existence d’Israël pour des raisons qui les regardent mais qui n’ont rien à faire dans l’école républicaine puisque cette négation d’Israël va à l’encontre de la reconnaissance par la République Française de l’Etat d’Israël.
-Soit l’auteur de cette carte n’en a rien à faire des frontières et juridictions officielles et il a sciemment décidé, avec l’appui conscient ou tacite de l’éditeur de l’agenda, d’imposer sa vision personnelle et idéologiquement orientée de la géographie de la région, vision de facto validée par les Municipalités de Paris et de Montreuil qui s’opposent donc officiellement à la reconnaissance française d’Israël.
Il est évident que ça ne peut pas être une erreur. Toutes les cartes sérieuses, que ce soit dans un atlas, un manuel de géographie de primaire, un dictionnaire ou en cas de doute, les cartes du Quai d’Orsay, indiquent « Israël » à cet endroit là. La France a reconnu Israël et déjà en 1948, ce bout de territoire était israélien. Il ne peut pas y avoir d’erreur d’inattention ou d’erreur de typographie ou je ne sais quelle autre excuse habituelle. Il a été sciemment décidé et de facto validé par toute la chaîne graphique et décisionnelle qu’Israël n’existait pas et qu’il fallait remplacer son nom par Palestine.
Dans les deux hypothèses citées, la volonté idéologique et partisane est évidente, ce qui veut dire que les villes de Paris et de Montreuil, et peut-être d’autres, ont pris sur elle de distiller une propagande anti-israélienne subtile dans un agenda offert à des enfants, dans une méthode d’embrigadement des enfants que n’aurait pas renié Baldur Von Schirach et ses chefs nazis qui, dans le même temps, offraient asile au commanditaire du massacre d’Hébron de 1929 et chef historique de la cause palestinienne, Hadj Amin Al-Husseini.
On s’étonne? Non, après la réception scandaleuse et la décoration honteuse de Mahmoud Abbas par la Ville de Paris alors qu’il n’a aucune légitimité sur les palestiniens et qu’il est au minimum complice non jugé d’attentats terroristes, sans même parler de ses propos récents sur les « pieds sales des juifs qui ne doivent pas souiller Al Aqsa », on ne s’étonne plus de rien.
Par contre, on se révolte et on appelle tous les parents d’élèves à refuser cette propagande honteuse et cet abus de faiblesse caractérisé envers leurs enfants et à rendre séance tenante cet agenda aux municipalités qui l’offrent. Et encore, on est gentils comme garçons, on aurait pu appeler à faire un grand feu de joie d’agenda politiquement orientés sur la place de l’Hotel de Ville.
Et au fait, il semble que cet agenda est édité en partenariat avec la Ligue contre le Cancer. Ce n’est pas tombé dans l’oreille de sourds non plus, ce détail…
Pug