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Commandant de peloton : « je craignais également que le terroriste ait une bombe »

Le commandant du peloton d’Elor Azariya, le soldat de la brigade Kfir accusé d’homicide involontaire suite au tir du 24 mars contre un terroriste blessé, a témoigné lundi devant le tribunal, soutenant les affirmations du défendeur qu’il avait des préoccupations légitimes que le terroriste transportait un engin explosif.

Azariya, qui servait à Hevron, avait répondu à une attaque terroriste qui a fait un soldat blessé quand il a observé un des deux terroristes impliqués. Le terroriste était blessé, mais se déplaçait de manière à éveiller les soupçons d’Azariya, selon lui, et portait une veste anormalement chaude, souvent un signe révélateur qu’un bombe est dissimulée.

Photo: Yair Sagi
Photo: Yair Sagi

Alors que le commandant de la compagnie d’Azariya, Tom Naaman, a rejeté ses dires et a témoigné contre lui devant le tribunal, le commandant de peloton a dit que lui aussi craignait que le terroriste blessé puisse avoir été porteur d’un engin explosif, ajoutant qu’il a mis en garde les soldats de gardeur leur distance. Le commandant de peloton a ajouté que le terroriste n’avait pas encore été fouillé par les démineurs et donc devait être considéré comme une menace possible.

Le commandant de peloton a également déclaré que Naaman avait été réprimandé après l’incident, mais ignorait la raison. Azariya a affirmé que Naaman l’a frappé après l’incident, mais il est difficile de savoir si la censure était liée à cette affirmation.

Répondant aux questions de la défense, le commandant de peloton a déclaré que les soldats qui ont été interrogés sur le cas avaient été informés par leurs commandants que « l’incident est très grave. »

Il a noté que tous les commandants de peloton de la compagnie avaient été commandés de discuter de l’incident avec les soldats sous leur commandement et de leur faire part de la gravité de la situation.

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ces discussions ont eu lieu avant que l’enquête ait fini d’interroger les soldats en connexion avec l’incident, le commandant de peloton a répondu que c’était les ordres que lui et les autres commandants de peloton ont reçus.

La défense l’a pressé sur la question, demandant si il ne voit pas ces discussions visant à mettre l’accent sur la gravité de l’incident comme la création d’un parti pris chez les soldats qui n’avaient pas encore été interrogés, il a répondu ne pas y avoir pensé à ce moment.

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