L’accord trouvé hier entre les grandes puissances occidentales et l’Iran ne tient pas compte de tous les éléments clés du programme nucléaire iranien.
En effet, les 159 pages qui figurent sur ledit accord ne mentionnent pas la base secrète de Parchin, au sud-est de Téhéran, suspectée d’être le lieu idéal pour la confection d’une bombe atomique.
L’usine nucléaire de Bushehr n’est pas non plus inscrite sur le rapport. L’Iran avait pourtant déjà admis auparavant des tests de détonateurs nucléaires sur ce site et à côté.
« Non seulement l’accord ne vise pas directement les aspects militaires du programme nucléaire de l’Iran, il contient plusieurs failles qui permettront de limiter grandement son efficacité pour arrêter la marche de l’Iran vers l’arme nucléaire » assure Thomas Moore, un expert américain qui intervient régulièrement au Sénat.
Par ailleurs, une part de l’accord permet à l’Iran de ne pas divulguer ses tests d’armes nucléaires passé.
L’accord comprend enfin la suppression d’un grand nombre de sanctions, y compris ceux qui ciblent Parchin Chemical Industries (PCI), qui exploitent des sites clandestins.
« Le réacteur de Bushehr peut produire assez de plutonium pour des dizaines de bombes par an », a averti Sokolski, le directeur d’une agence internationale de lutte contre la prolifération nucléaire. « L’Iran pourrait retirer le combustible du réacteur et utiliser une petite usine de retraitement pour extraire plutonium et obtenir ses premières bombes en quelques semaines. »
Pour ce qui est des agents chimiques nécessaires à la production des armes atomiques, l’uranium et le plutonium, l’accord énonce que la République Islamique d’Iran « sera en mesure de d’engager dans la création et l’acquisition de plutonium ou d’uranium métaux ou de leurs alliages ».
Israël Actualités avec JSSNews.
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