Ce Mercredi 20 février s’est tenu le traditionnel dîner du Crif.
Plus de 1000 convives se sont retrouvés pour ce rendez-vous annuel.
Comme chaque année, ce dîner s’accompagne de son cortège de commentaires. Ceux de certains membres de la communauté qui n’en voient pas l’importance et ceux des antisémites qui dans leurs fantasmes, y voient la puissance d’un lobby juif hégémonique.
Ces critiques sont la preuve de l’importance réelle de ce moment d’échange entre la communauté juive et le président de la République.
Cette année encore, le discours du président du Crif a été fort et a pointé du doigt chaque inquiétude et espérance de la communauté juive de France. Il a, sans ambiguïté ni complaisance, posé les véritables questions sur l’antisémitisme et ses différents visages. Il a également interpellé le Président sur l’antisionisme et le boycott d’Israël.
La réponse du président Macron a été claire. Face à toutes les caméras et journalistes des médias français et étrangers, il a annoncé des mesures concrètes de lutte contre l’antisémitisme en général et sur Internet en particulier. Il a annoncé une loi qui sera votée en mai prochain, reprenant les propositions que j’ai eu l’honneur de faire dans le rapport que j’ai remis avec Laetitia Avia et Karim Amellal en septembre dernier.
Internet, espérons-le, ne sera plus un espace de non droit où peut s’exprimer, sans règles ni contrôles, la haine sous tous ces visages.
Une autre annonce, reprise également dans l’introduction de notre rapport a été faite:
L’application par la France de la définition de l’IHRA intégrant l’antisionisme dans l’antisémitisme. Cette petite phrase a une dimension importante car elle reprend la définition originelle du sionisme. « Le droit au peuple juif a avoir une Terre ».
Par cette reconnaissance, l’appel à la destruction ou la négation de l’État d’Israël est de l’antisémitisme.
Cette simple prise de position du Président a provoqué une levée de boucliers et de critiques de tous les imbéciles utiles et anti Israéliens, juifs ou non, qui considèrent que le mot sioniste est une insulte.
Ils ne prennent même pas la peine d’en connaître la définition ni de se renseigner sur cette proposition.
Ils se jettent corps et âme dans des commentaires lamentables.
Non, Mesdames Messieurs de la France insoumises et islamo gauchistes
Non M. Enderlin
Non Mesdames Messieurs les juifs antisionistes, la critique de la politique Israélienne n’est et ne sera jamais de l’antisémitisme à partir du moment où elle participe au débat démocratique et la société Israélienne le fait déjà très bien sans vous.
Oui, vous êtes antisémites à chaque fois que vous agissez, soutenez les organisations telles que le Hamas, le Hezbollah ou les terroristes palestiniens qui ne veulent pas d’un État à côté d’Israël mais à la place d’israël.
Le sionisme est un mouvement de libération d’un peuple qui a été trop souvent victime de la Haine.
Israël est une véritable démocratie où chacun peut s’exprimer, où même certains ennemis intérieurs ont le droit de se présenter et d’être élus à la Knesset.
Le Sionisme n’est pas une insulte mais il est une fierté retrouvée ! Merci Monsieur Macron d’avoir redonné son sens à ce mot et d’avoir confirmé que l’antisionisme est un nouveau visage de l’antisémitisme.
Gil Taïeb