Washington, 9 juil 2014 (AFP) - Le Congrès américain a attribué mercredi à titre posthume sa plus haute d ...
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USA: le Congrès rend hommage à Raoul Wallenberg, héros de l’holocauste
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PLEIN SUCCÈS DU GALA DU BNVCA
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Israël: le président élu Rivlin prêt à rencontrer Abbas (médias)
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Shimon Peres rencontre Obama à Washington pour sa dernière visite officielle
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Enlèvement de 3 Israéliens: nouvelles arrestations en Cisjordanie
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Israël: Lieberman va rencontrer Kerry et Fabius jeudi à Paris
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Incendie criminel dans une radio qui recevait la mère d’une victime de Merah
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Les troupes du régime syrien responsables de l’attaque sur le Golan (Israël)
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Une étude menée conjointement par les Prof. Nir Peled de la Faculté de Médecine de l’Université de Tel-Aviv, Hossam Haick du Technion et Fred Hirsch de l’Ecole de Médecine de l’Université de Denver-Colorado, a permis de détecter avec précision le plus mortel des cancers, grâce à un capteur d’haleine, le NaNose, qui “renifle” littéralement les tumeurs dans l’air exhalé par les poumons. L’étude, qui vient d’être présentée à la conférence sur l’Oncologie clinique de Chicago, a été conduite sur 358 patients, diagnostiqués comme atteints du cancer pulmonaire ou présentant des risques élevés, qui ont été suivis dans le cadre des universités de Denver, de Tel-Aviv et de Liverpool ainsi qu’au Centre de radiologie de Jacksonville en Floride. Le cancer des poumons est l’une des maladies à la plus forte mortalité, car il se développe sans laisser de traces, rendant la détection précoce extrêmement difficile, et produisant des métastases de manière incontrôlable jusqu’à un point de non retour. “Le cancer du poumon est une maladie dévastatrice, responsable de la mort de 2000 personnes par an en Israël – soit un tiers de la mortalité totale causée par la maladie du cancer en général” explique le Prof. Peled. “Son diagnostic exige l’emploi de techniques invasives comme les bronchoscopies, les biopsies assistées par ordinateur, ou la chirurgie. Notre capteur d’haleine permet de diagnostiquer le cancer pulmonaire en utilisant des technologies de pointe non-invasives. Il a pu le détecter avec une précision de 90 pour cent, même lorsque le nodule cancéreux était minuscule”. Les tumeurs du poumon produisent des substances chimiques appelées composés organiques volatiles (VOC) qui s’évaporent facilement dans l’air et présentent un profil olfactif caractéristique. Le NaNose mis au point par le Prof Haick est une nanopuce extrêmement sensible, qui détecte “la signature” particulière des VOC dans l’air expiré. “Plus la tumeur est grosse, plus la signature olfactive est forte. De plus, non seulement les cellules cancéreuses possèdent une odeur ou “signature” différente et spécifique, mais, contre toute attente, il a même été possible de spécifier les divers sous-types de la maladie et son stade d’avancement” dit le Prof. Peled. Dans quatre cas sur cinq, le NanoNose a pu distinguer entre les lésions pulmonaires bénignes et malignes et entre les différents sous-types de cancer. Combiné avec l’analyse ultérieure, il a permis de différencier avec précision les personnes bien portantes de celles atteintes de la maladie, dans 85 pour cent des cas de cancers précoces, et dans 82 pour cent des cas de cancers avancés. Le test a également permis de distinguer avec précision les cancers précoces des cancers avancés dans 79 pour cent des cas. “Notre idée est d’obtenir une indication à partir de laquelle on pourra déterminer si les patients ont besoin d’un dépistage plus avancé, et décider d’aller ou non plus avant dans le processus”. “Cette approche de détection par des mesures non-invasives peut contribuer de manière significative aux efforts pour la lutte contre cette terrible maladie, sa détection précoce et la réduction de la mortalité qu’elle cause. Nous avons encore beaucoup à faire, mais nous avançons et espérons que ces outils seront disponibles sur le plan clinique dans les prochaine années”. La société Alpha Szenszor située à Boston a obtenu une licence d’utilisation de cette technologie et espère l’introduire sur le marché dans les années proches. Entre-temps, une nouvelle version du produit a été développée, plus compacte et qui peut se brancher sur le port USB d’un ordinateur. L’étude a été financée par le projet LCAOS de l’Union européenne pour la détection précoce du cancer du poumon et l’Association Internationale pour l’Étude du Cancer du poumon (IASLC). Ont également participé aux recherches le Prof. Paul Bunn (Université du Colorado), le Prof. Douglas Johnson, le Dr. Stuart Milestone, et le Dr. John Wells (Jacksonville); le Prof. John Field (Université de Liverpool) ainsi que le Dr. Maya Ilouze et Tali Feinberg (Université de Tel-Aviv). Source: http://siliconwadi.fr/14713/le-cancer-du-poumon-peut-etre-detecte-par-son-odeur
Une étude menée conjointement par les Prof. Nir Peled de la Faculté de Médecine de l’Université de Tel-Aviv, Hossam Haick du Technion et Fred Hirsch de l’Ecole de Médecine de l’Université de Denver-Colorado, a permis de détecter avec précision le plus mortel des cancers, grâce à un capteur d’haleine, le NaNose, qui “renifle” littéralement les tumeurs dans l’air exhalé par les poumons. L’étude, qui vient d’être présentée à la conférence sur l’Oncologie clinique de Chicago, a été conduite sur 358 patients, diagnostiqués comme atteints du cancer pulmonaire ou présentant des risques élevés, qui ont été suivis dans le cadre des universités de Denver, de Tel-Aviv et de Liverpool ainsi qu’au Centre de radiologie de Jacksonville en Floride. Le cancer des poumons est l’une des maladies à la plus forte mortalité, car il se développe sans laisser de traces, rendant la détection précoce extrêmement difficile, et produisant des métastases de manière incontrôlable jusqu’à un point de non retour. “Le cancer du poumon est une maladie dévastatrice, responsable de la mort de 2000 personnes par an en Israël – soit un tiers de la mortalité totale causée par la maladie du cancer en général” explique le Prof. Peled. “Son diagnostic exige l’emploi de techniques invasives comme les bronchoscopies, les biopsies assistées par ordinateur, ou la chirurgie. Notre capteur d’haleine permet de diagnostiquer le cancer pulmonaire en utilisant des technologies de pointe non-invasives. Il a pu le détecter avec une précision de 90 pour cent, même lorsque le nodule cancéreux était minuscule”. Les tumeurs du poumon produisent des substances chimiques appelées composés organiques volatiles (VOC) qui s’évaporent facilement dans l’air et présentent un profil olfactif caractéristique. Le NaNose mis au point par le Prof Haick est une nanopuce extrêmement sensible, qui détecte “la signature” particulière des VOC dans l’air expiré. “Plus la tumeur est grosse, plus la signature olfactive est forte. De plus, non seulement les cellules cancéreuses possèdent une odeur ou “signature” différente et spécifique, mais, contre toute attente, il a même été possible de spécifier les divers sous-types de la maladie et son stade d’avancement” dit le Prof. Peled. Dans quatre cas sur cinq, le NanoNose a pu distinguer entre les lésions pulmonaires bénignes et malignes et entre les différents sous-types de cancer. Combiné avec l’analyse ultérieure, il a permis de différencier avec précision les personnes bien portantes de celles atteintes de la maladie, dans 85 pour cent des cas de cancers précoces, et dans 82 pour cent des cas de cancers avancés. Le test a également permis de distinguer avec précision les cancers précoces des cancers avancés dans 79 pour cent des cas. “Notre idée est d’obtenir une indication à partir de laquelle on pourra déterminer si les patients ont besoin d’un dépistage plus avancé, et décider d’aller ou non plus avant dans le processus”. “Cette approche de détection par des mesures non-invasives peut contribuer de manière significative aux efforts pour la lutte contre cette terrible maladie, sa détection précoce et la réduction de la mortalité qu’elle cause. Nous avons encore beaucoup à faire, mais nous avançons et espérons que ces outils seront disponibles sur le plan clinique dans les prochaine années”. La société Alpha Szenszor située à Boston a obtenu une licence d’utilisation de cette technologie et espère l’introduire sur le marché dans les années proches. Entre-temps, une nouvelle version du produit a été développée, plus compacte et qui peut se brancher sur le port USB d’un ordinateur. L’étude a été financée par le projet LCAOS de l’Union européenne pour la détection précoce du cancer du poumon et l’Association Internationale pour l’Étude du Cancer du poumon (IASLC). Ont également participé aux recherches le Prof. Paul Bunn (Université du Colorado), le Prof. Douglas Johnson, le Dr. Stuart Milestone, et le Dr. John Wells (Jacksonville); le Prof. John Field (Université de Liverpool) ainsi que le Dr. Maya Ilouze et Tali Feinberg (Université de Tel-Aviv). Source: http://siliconwadi.fr/14713/le-cancer-du-poumon-peut-etre-detecte-par-son-odeur
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Le gouvernement israélien va approuver ce dimanche matin un plan d’urgence pour accélérer l’Alya de juifs de la Diaspora, et d’Europe en particulier. Les ministres ont pris note de l’aggravation des actes antisémites en Europe et du sentiment d’insécurité personnelle des Juifs. Le gouvernement considère aussi que la crise politique en Ukraine exige un effort particulier et urgent pour encourager l’émigration des Juifs. IMPACT ÉCONOMIQUE Les chiffres 2013 de l’Alya ont confirmé l’augmentation de l’immigration : 16.884 Juifs se sont installés en Israël, dont 4.026 en provenance de Russie, 2.904 de France, 2.186 des Etats-Unis et 1.917 d’Ukraine. Au-delà de l’aspect politique ou idéologique de l’Alya, le gouvernement israélien met aussi l’accent sur son impact économique : « des études ont prouvé que chaque immigrant qui arrive en Israel relève le produit national et améliore l’économie israélienne » précise un document remis aux ministres. Pour encourager l’Alya, le gouvernement débloque un budget de 60 millions de shekels (12 millions d’euros) réparti sur les dix-huit mois à venir, de juillet 2014 à décembre 2015. Ce budget sera ventilé, à parts égales, en deux directions : un « Plan d’encouragement de la Alya d’Europe » et un « Projet national pour l’encouragement de l’Alya du monde entier ». PRIORITÉ À L’EMPLOI Le gouvernement israélien est conscient que l’intégration professionnelle est une des clés principales de la réussite de l’Alya. C’est pourquoi les ministres ont donné soixante jours au ministère de l’Immigration et de l’Intégration pour préparer un plan visant à éliminer les obstacles à l’emploi des nouveaux immigrants en Israël. C’est sans doute la première fois que le gouvernement israélien se fixe pour objectif explicite d’encourager l’emploi des immigrants. La décision gouvernementale précise que la priorité devra être donnée « aux questions de l’obtention du permis d’exercer pour certaines professions, de la reconnaissance d’une expérience professionnelle obtenue à l’étranger ainsi que de l’emploi d’immigrants dans la fonction publique ». JUIFS DE FRANCE : FORT POTENTIEL D’ALYA Par ailleurs, un document préparé par l’Institut de Politique du Peuple juif (The Jewish People Policy Institute) et remis aux ministres israéliens, fait le point de la situation de communautés juives de la Diaspora en 2014, et de leur potentiel d’Alya. Concernant les 500.000 Juifs de France, le rapport indique que « entre 50 et 75% des Juifs de France considèrent qu’ils ont une possibilité d’émigrer dans le futur ; beaucoup d’entre eux auraient déjà émigré si Israël reconnaissait leurs diplômes universitaires et leurs capacités professionnelles, comme cela se passe dans l’Union européenne, au Canada et en Australie ». Le gouvernement israélien semble avoir entendu le message. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Le gouvernement israélien va approuver ce dimanche matin un plan d’urgence pour accélérer l’Alya de juifs de la Diaspora, et d’Europe en particulier. Les ministres ont pris note de l’aggravation des actes antisémites en Europe et du sentiment d’insécurité personnelle des Juifs. Le gouvernement considère aussi que la crise politique en Ukraine exige un effort particulier et urgent pour encourager l’émigration des Juifs. IMPACT ÉCONOMIQUE Les chiffres 2013 de l’Alya ont confirmé l’augmentation de l’immigration : 16.884 Juifs se sont installés en Israël, dont 4.026 en provenance de Russie, 2.904 de France, 2.186 des Etats-Unis et 1.917 d’Ukraine. Au-delà de l’aspect politique ou idéologique de l’Alya, le gouvernement israélien met aussi l’accent sur son impact économique : « des études ont prouvé que chaque immigrant qui arrive en Israel relève le produit national et améliore l’économie israélienne » précise un document remis aux ministres. Pour encourager l’Alya, le gouvernement débloque un budget de 60 millions de shekels (12 millions d’euros) réparti sur les dix-huit mois à venir, de juillet 2014 à décembre 2015. Ce budget sera ventilé, à parts égales, en deux directions : un « Plan d’encouragement de la Alya d’Europe » et un « Projet national pour l’encouragement de l’Alya du monde entier ». PRIORITÉ À L’EMPLOI Le gouvernement israélien est conscient que l’intégration professionnelle est une des clés principales de la réussite de l’Alya. C’est pourquoi les ministres ont donné soixante jours au ministère de l’Immigration et de l’Intégration pour préparer un plan visant à éliminer les obstacles à l’emploi des nouveaux immigrants en Israël. C’est sans doute la première fois que le gouvernement israélien se fixe pour objectif explicite d’encourager l’emploi des immigrants. La décision gouvernementale précise que la priorité devra être donnée « aux questions de l’obtention du permis d’exercer pour certaines professions, de la reconnaissance d’une expérience professionnelle obtenue à l’étranger ainsi que de l’emploi d’immigrants dans la fonction publique ». JUIFS DE FRANCE : FORT POTENTIEL D’ALYA Par ailleurs, un document préparé par l’Institut de Politique du Peuple juif (The Jewish People Policy Institute) et remis aux ministres israéliens, fait le point de la situation de communautés juives de la Diaspora en 2014, et de leur potentiel d’Alya. Concernant les 500.000 Juifs de France, le rapport indique que « entre 50 et 75% des Juifs de France considèrent qu’ils ont une possibilité d’émigrer dans le futur ; beaucoup d’entre eux auraient déjà émigré si Israël reconnaissait leurs diplômes universitaires et leurs capacités professionnelles, comme cela se passe dans l’Union européenne, au Canada et en Australie ». Le gouvernement israélien semble avoir entendu le message. Jacques Bendelac (Jérusalem)